Lundi 21 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 9,14-29
” Pourquoi dire si tu peux ? Tout est possible pour celui qui croit.” Mc 9,23
j’ai voulu utiliser ma puissance, semant des miracles afin de former mon peuple pour que, s’il ne croyait pas mes
paroles, il puisse croire par la puissance de mes miracles.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 31 mai 1936
Ma sainte Humanité retraçait pas à pas les souffrances que ma Divine Volonté avait endurées afin de la restaurer et de la rappeler pour régner au milieu des créatures. Je peux dire que chacun de mes battements de cœur, chaque souffle, chaque parole et chaque souffrance était le continuel rappel de ma Volonté pour se faire connaître par les créatures et régner en elles pour leur faire connaître le grand bien, la sainteté, le bonheur de vivre dans le Fiat. Du
désert, je passai à la vie publique où rares étaient ceux qui croyaient en moi, que j’étais le Messie. Et j’ai voulu utiliser ma puissance, semant des miracles afin de former mon peuple pour que, s’il ne croyait pas mes
paroles, il puisse croire par la puissance de mes miracles. Telles étaient mes divines et amoureuses industries pour que, à n’importe quel prix, je fasse connaître que j’étais leur Sauveur. Car sans me connaître, elles ne pouvaient pas recevoir le bien de la Rédemption. Il était donc nécessaire de me faire connaître pour que ma venue sur la terre ne soit pas inutile pour elles. Oh ! Combien ma vie publique symbolise le triomphe du Royaume de mon Fiat parmi les créatures qu’avec des vérités surprenantes je ferai connaître, et pour y arriver, je ferai des miracles, des prodiges avec la puissance de mon Vouloir, je rappellerai la vie à la vie les cadavres, je répéterai le miracle de la résurrection de Lazare, et malgré le fait qu’elles se soient décomposées dans le mal, qu’elles soient devenues un corps malodorant comme Lazare, mon Fiat les rappellera à la vie. Il arrêtera la puanteur du péché, il les ressuscitera dans le bien. Bref, je me servirai de toutes mes divines industries pour que mon Vouloir règne au milieu du peuple. Tu vois par conséquent qu’en chaque parole que j’ai dite et en chaque miracle que j’ai opéré, j’ai appelé ma Volonté à régner au milieu des créatures et que je les ai appelées à vivre dans mon Fiat.

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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“De quoi discutiez-vous ?”

“Pour un possédé. Les scribes se sont moqués de nous parce que nous n’avons pas pu le délivrer. Judas de Kériot a essayé encore, c’était pour lui un point d’honneur, mais inutilement. Alors nous leur avons dit : “Mettez-vous y vous”. Ils ont répondu: “Nous ne sommes pas des exorcistes”. Par hasard il est passé des gens qui venaient de Caslot-Thabor, parmi lesquels se trouvaient deux exorcistes. Mais aucun résultat. Voici le père qui vient te prier. Écoute-le.”

 349.11 – En effet un homme s’avance en suppliant et il s’agenouille devant Jésus qui est resté sur le pré en pente, de sorte qu’il est au-dessus du chemin au moins de trois mètres et qu’il est bien visible pour tous, par conséquent.

 “Maître” Lui dit l’homme “je suis allé avec mon fils à Capharnaüm pour te chercher. Je t’amenais mon malheureux fils pour que tu le délivres, Toi qui chasses les démons et guéris toutes sortes de maladies. Il est pris souvent par un esprit muet. Quand il le prend, il ne peut que pousser des cris rauques comme une bête qui s’étrangle. L’esprit le jette à terre, et lui se roule en grinçant des dents, en écumant comme un cheval qui ronge le mors, et il se blesse ou risque de mourir noyé ou brûlé, ou bien écrasé, car l’esprit plus d’une fois l’a jeté dans l’eau, dans le feu ou en bas des escaliers. Tes disciples ont essayé, mais n’ont pas pu. Oh ! Seigneur plein de bonté ! Pitié pour moi et pour mon enfant !”

Jésus flamboie de puissance pendant qu’il crie : “O génération perverse, ô foule satanique, légion rebelle, peuple d’Enfer incrédule et cruel, jusqu’à quand devrai-je rester à ton contact ? Jusqu’à quand devrai-je te supporter ?” Il est imposant si bien qu’il se fait un silence absolu et que cessent les railleries des scribes.

 349.12 – Jésus dit au père : “Lève-toi et amène-moi ton fils.”

394> L’homme s’en va et revient avec d’autres hommes, au milieu desquels se trouve un garçon d’environ douze-quatorze ans. Un bel enfant, mais au regard un peu hébété comme s’il était abasourdi. Sur le front rougit une longue blessure et plus bas se trouve la trace blanche d’une cicatrice ancienne. Dès qu’il voit Jésus qui le fixe de ses yeux magnétiques, il pousse un cri rauque et il est pris par des contorsions convulsives de tout le corps, alors qu’il tombe à terre en écumant et en roulant les yeux, de sorte que l’on voit seulement le blanc des yeux, alors qu’il se roule par terre dans la convulsion caractéristique de l’épilepsie.

Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit : “Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende.”

L’homme, en criant, pendant que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, dit : “Depuis son enfance, je te l’ai dit : souvent il tombe dans le feu, dans l’eau, en bas des escaliers et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le flanque ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est beaucoup s’il n’est pas resté aveugle par les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, ni non plus tes disciples. Mais Toi, si comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.”

 “Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.”

“Oh! Seigneur, si je crois! Mais si encore ma foi n’est pas suffisante, augmente ma foi, Toi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle” dit l’homme en pleurant, agenouillé près de son fils plus que jamais en convulsions.

 349.13 – Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il crie à haute voix :

“Esprit maudit qui rends l’enfant sourd et muet et le tourmentes, je te le commande : sors de lui, et n’y rentre jamais plus !”

L’enfant, tout en restant couché sur le sol, fait des sauts effrayants, s’arc-boutant et poussant des cris inhumains, puis, après un dernier sursaut par lequel il se retourne à plat ventre en se frappant le front et la bouche contre une pierre qui dépasse de l’herbe et qui se rougit de sang, il reste immobile.

“Il est mort !” crient plusieurs.

“Pauvre enfant !”

“Pauvre père !” disent, en les plaignant, les meilleurs.

395> Et les scribes railleurs :

“Il t’a bien servi le Nazaréen !”, ou bien : “Maître, comment se fait-il ? Cette fois Belzébuth te fait faire piètre figure…”

Et ils rient haineusement. Jésus ne répond à personne, pas même au père qui a retourné son fils et lui essuie le sang de son front et de ses lèvres blessés, en gémissant et en appelant Jésus. Mais le Maître se penche et il prend l’enfant par la main. Et celui-ci ouvre les yeux en poussant un soupir, comme s’il s’éveillait d’un rêve, il s’assied et sourit. Jésus l’attire à Lui, le fait mettre debout, et le remet au père, pendant que la foule crie enthousiasmée et que les scribes s’enfuient, poursuivis par les railleries de la foule…