De l’évangile de Marc 8, 22-26
Uni à Jésus pour voir comme Lui
« Aperçois-tu quelque chose ? » Mc 8,23
Quoiqu’il comporte tous les sens, il ne voit pas..
Le livre du Ciel Tome 13, 27 octobre 1921
Notre amour est grand, infini et éternel, mais si nous n’avions pas une Volonté animant cet amour, celui-ci serait inerte et sans œuvres. Notre sagesse accomplit l’incroyable. Notre pouvoir peut tout écraser en un instant et tout refaire à l’instant suivant. Mais si nous n’avions pas une Volonté pour manifester notre sagesse comme, par exemple, elle a été manifestée dans la Création où nous avons tout ordonné et harmonisé et, avec notre pouvoir, empêché qu’elle se modifie le moindrement , alors ni notre sagesse ni notre pouvoir n’auraient réalisé quoi que ce soit. Il en va ainsi pour tous nos autres attributs. « Ainsi, je désire que ma Volonté soit l’âme de l’être humain. Un corps sans âme est sans vie. Quoiqu’il comporte tous les sens, il ne voit pas, ne parle pas, n’entend pas et n’agit pas. C’est une chose inutile, voire insupportable. Mais s’il est animé, que ne peut-il pas accomplir ? Ils sont nombreux ceux qui se rendent inutiles et insupportables parce qu’ils ne sont pas animés par ma Volonté ! Ils sont comme des usines électriques ne donnant pas de lumière, ou des autos sans moteur, rongées par la rouille et la poussière, incapables de bouger. Ah ! Comme ils sont pitoyables ! « Si une créature n’est pas animée par ma Volonté, une vie de sainteté manque. Je veux être en toi comme l’âme de ton corps. Ma Volonté y apportera de nouvelles créations surprenantes. J’y donnerai une vie nouvelle à mon amour, un nouveau chef-d’œuvre à ma sagesse, un nouveau mouvement à mon pouvoir. Dès lors, sois attentive et laisse-moi tout afin que mon grand projet soit réalisé en toi, c’est-à-dire que tu sois vraiment animée par ma Volonté. »
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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus prend l’aveugle par la main et recule avec lui de quelques mètres pour le mettre à l’abri du soleil qui inonde maintenant la rue. Il le place le dos au mur d’une maison tout couvert de feuilles, la première maison du village, et se met en face de lui. Il mouille ses deux index avec de la salive et lui frotte les paupières avec ses doigts humides, ensuite il appuie ses mains sur les yeux avec la base de la main dans les creux des orbites et les doigts dans les cheveux du malheureux. Il prie ainsi, puis il enlève ses mains :
“Que vois-tu ?” demande-t-il à l’aveugle.
370> “Je vois des hommes, sûrement ce sont des hommes. Mais c’est ainsi que je me représentais les arbres couverts de fleurs. Mais certainement ce sont des hommes, car ils s’agitent et s’avancent vers moi.”
Jésus pose de nouveau ses mains et puis de nouveau les retire en disant :
“Et maintenant ?”
“Oh ! maintenant je vois bien la différence entre les arbres plantés dans la terre et ces hommes qui me regardent… Et je te vois, Toi ! Comme tu es beau ! Tes yeux ressemblent au ciel et tes cheveux semblent des rayons du soleil… et ton regard et ton sourire sont de Dieu. Seigneur, je t’adore !”
Et il s’agenouille pour baiser le bord de son vêtement.
“Lève-toi, et viens vers ta mère qui pendant tant d’années a été pour toi lumière et réconfort et de laquelle tu ne connais que l’amour.”
Il le prend par la main et le conduit à sa mère qui est agenouillée à quelques pas de distance, l’adorant, comme auparavant elle le suppliait.
“Lève-toi, femme. Voilà ton fils. Il voit la lumière du jour, et que son cœur veuille suivre la Lumière éternelle. Retournez chez vous. Soyez heureux et soyez saints par reconnaissance pour Dieu. Mais en passant dans les villages, ne dites à personne que c’est Moi qui l’ai guéri, pour que la foule ne se précipite pas ici pour m’empêcher d’aller où il est juste que j’aille pour que j’apporte confirmation de foi, de lumière et de joie aux autres enfants de mon Père.” Tome 5, chapitre 347.