De l’évangile de Marc 8, 14-21
Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Mc 8,18
Par contre, la créature qui ne laisse pas régner en elle ma Volonté se trouve dans l’état de celui qui est sourd et ne peut pas entendre, stupide et ne peut pas comprendre…
Le livre du Ciel Tome 22, 12 juin 1927
Par contre, la créature qui ne laisse pas régner en elle ma Volonté se trouve dans l’état de celui qui est sourd et ne peut pas entendre, stupide et ne peut pas comprendre, et qui n’a pas étudié la variété des langues ; on peut bien lui parler, mais il ne comprend rien. De la même manière, pour maintenir les relations existantes entre le Rédempteur et les rachetés, et pour les connaître, il faut étudier ma vie. Chacune de mes paroles, de mes œuvres et de mes souffrances, chacun de mes pas et de mes battements de cœur étaient des liens avec lesquels je suis venu m’attacher les rachetés. Mais qui est attaché ? Celui qui étudie ma vie et cherche à m’imiter. En m’imitant, la créature reste attachée à mes paroles, à mes œuvres, à mes pas, etc. ; elle reçoit leur vie et aura l’ouïe pour être capable d’écouter tous mes enseignements, l’esprit pour les comprendre et les yeux pour lire tous les caractères
imprimés en moi lorsque je suis venu racheter l’humanité. Et si la créature ne fait pas cela, les caractères de la Rédemption seront pour elle illisibles ; ce sera pour elle un langage étranger et les relations et les liens de la Rédemption ne seront pas en vigueur. La créature sera toujours l’aveugle-née de tous nos biens dont nous voulions l’enrichir. Et celle qui veut connaître et recevoir tous les liens et les relations de sainteté doit aimer le Sanctificateur. Le Saint-Esprit dépose ses flammes sur le chemin de celle qui aime vraiment, et il la lie avec les relations de sa sainteté. Sans amour, il n’y a pas de sainteté, parce que les liens d’une sainteté véritable sont déjà brisés.
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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus, qui était de nouveau tout seul en avant, se retourne :
« Pourquoi avoir peur de rester sans pain pour votre faim ? Même si tous ici étaient sadducéens et pharisiens, vous ne resteriez pas sans pain à cause de mon conseil. Ce n’est pas du levain qui se trouve dans le pain que je parle, par conséquent vous pourrez acheter où vous voudrez le pain pour votre estomac. Et si personne ne voulait vous en vendre, vous ne resteriez pas non plus sans pain. Ne vous souvenez-vous pas des cinq pains dont se rassasièrent cinq mille personnes ? Ne vous rappelez-vous pas que vous avez ramassé douze paniers pleins de restes ? Je pourrais faire pour vous, qui êtes douze et qui avez un pain, ce que j’ai fait pour cinq mille personnes avec cinq pains. Ne comprenez-vous pas à quel levain je fais allusion ? A celui qui fermente contre moi dans le cœur des pharisiens, des sadducéens et des docteurs. C’est la haine et c’est l’hérésie. Or vous êtes en train de vous orienter vers la haine comme s’il était entré en vous une partie du levain des pharisiens. On ne doit haïr personne, pas même notre ennemi. N’ouvrez pas la porte, ne serait-ce qu’un peu, à ce qui n’est pas Dieu. Derrière le premier élément contraire à Dieu, il en entrerait d’autres. Parfois, à force de vouloir combattre les ennemis à armes égales, on finit par périr ou par être vaincu. Et, une fois vaincus, vous pourriez à leur contact absorber leurs doctrines. Non. Faites preuve de charité et de réserve. Vous n’avez pas encore en vous les moyens de combattre ces théories sans en être infectés. Car vous en avez, vous aussi, certains éléments. Et le ressentiment à leur égard en est un. Je vous dis encore qu’ils pourraient changer de méthode pour vous séduire et vous enlever à moi, en usant de mille gentillesses, en se montrant repentis, désireux de faire la paix. Vous ne devez pas les fuir. Mais quand ils chercheront à vous endoctriner, sachez ne pas les accueillir. Voilà ce qu’est le levain dont je parle : l’animosité qui est contraire à l’amour, et les idées fausses. Je vous le dis : soyez prudents.
– Ce signe que les pharisiens demandaient hier, c’était du “ levain ”, Maître ? demande Thomas.
– C’était du levain et du poison.
– Tu as bien fait de ne pas le leur donner.
– Mais je le leur donnerai un jour.
– Quand ? Quand ? demandent-ils, curieux.
– Un jour…
– Et quel signe est-ce ? Tu ne nous le dis pas, même à nous tes apôtres ? Pour qu’on puisse le reconnaître tout de suite, demande Pierre qui a envie de savoir.
– Vous, vous ne devriez pas avoir besoin d’un signe.
– Oh ! Ce n’est pas pour pouvoir croire en toi ! Nous ne sommes pas des gens à avoir de nombreuses pensées, nous. Nous en avons une seule : t’aimer, dit vivement Jacques, fils de Zébédée. Tome 5 – ch 343.2