De l’évangile de Luc 10, 1-9
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Lc 10,3
L’âme se comporte comme un bon fils qui va où son père veut qu’il aille et qui souffre ce que son père veut qu’il
souffre.
Le livre du Ciel Tome 12, 14 août 1917
Ceci dit, par obéissance, je dois dire quelques mots sur la différence entre vivre résigné à la Divine Volonté et vivre dans la Divine Volonté. Selon ma pauvre opinion, vivre résigné à la Divine Volonté, c’est se résigner en tout à la Volonté de Dieu, autant dans la prospérité que dans l’adversité, voyant en toute chose le règne de Dieu sur sa Création, suivant lequel pas même un cheveu ne peut tomber de notre tête sans la permission du Créateur. L’âme se comporte comme un bon fils qui va où son père veut qu’il aille et qui souffre ce que son père veut qu’il souffre. Être riche ou pauvre lui est indifférent. Il est content de ne faire que ce que veut son père. S’il reçoit l’ordre d’aller quelque part pour s’occuper d’une affaire, il y va simplement parce que son père le veut. Cependant, ce faisant, il se rafraîchit, il s’arrête pour se reposer, manger, échanger avec d’autres personnes, etc. Ainsi, il se sert beaucoup
de sa propre volonté, sans oublier cependant qu’il va là parce que c’est ainsi que son père le veut. En beaucoup de choses, il trouve l’occasion de faire sa propre volonté. Ainsi, il peut être des jours et des mois loin de son père sans que la volonté de son père lui soit spécifiée en toutes choses. Ainsi, pour celui qui ne vit que résigné à la Divine Volonté, il est presque impossible qu’il ne fasse pas intervenir sa propre volonté. Il est un bon fils, mais il ne partage pas en tout les pensées, les paroles et la vie de son Père céleste. Pendant qu’il va, revient et parle à d’autres
personnes, son amour est intermittent. Sa volonté n’est pas en communication continuelle avec celle du Père. Ainsi, il entretient l’habitude de faire sa propre volonté. Néanmoins, je crois que c’est là le premier pas vers la sainteté. Pour parler maintenant de ce qu’est vivre dans la Divine Volonté, je voudrais que la main de mon Jésus guide la
mienne. Seulement lui peut dire toute la beauté et la sainteté de la vie dans la Divine Volonté ! Pour ma part, je me sens incapable de le faire et je n’ai pas beaucoup de concepts à l’esprit. Il me manque les mots. Mon Jésus, verse-toi dans mes paroles et je dirai ce que je pourrai. Vivre dans la Divine Volonté signifie ne rien faire par soi même. Parce que, dans la Divine Volonté, l’âme se sent incapable de quoi que ce soit elle-même. Elle ne demande aucun ordre et n’en reçoit pas. Parce qu’elle se sent incapable d’aller seule. Elle dit : Si tu veux que je fasse quelque
chose, faisons l’ensemble comme une seule personne. Si tu veux que j’aille quelque part, allons y ensemble comme une seule personne. » Ainsi, l’âme fait tout ce que le Père fait. Si le Père pense, elle fait siennes ses pensées. Elle n’a aucune autre pensée que les siennes. Si le Père regarde, parle, travaille, marche, souffre ou aime, elle regarde ce que le Père regarde, répète les paroles du Père, travaille avec les mains du Père, marche avec les pieds du Père, souffre les mêmes souffrances que le Père et aime ce qu’aime le Père. Elle ne vit pas à l’extérieur mais à
l’intérieur du Père Ainsi, elle est une parfaite réplique de Lui.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6