De l’évangile de Marc 4, 26-34
Il en est du règne de Dieu comme un homme qui jette en terre la semence. Mc 4,26
Ma fille, la terre fait germer et se multiplier les graines qu’on y a déposées.
Le livre du Ciel Tome 13, 2 février 1922
« Ma fille, la terre fait germer et se multiplier les graines qu’on y a déposées. Ma Volonté est plus prolifique que la terre. Sa semence, en se répandant dans l’âme, vient à germination et y développe de nombreuses images de Moi même. Ma Volonté fait germer et se multiplier mes enfants. Les actes réalisés dans ma Volonté sont comme le soleil : tous en reçoivent la lumière, la chaleur et tout ce qu’il a de bon. Personne ne peut empêcher qui que ce soit de jouir des bienfaits du soleil. À moins de tricher, tous jouissent de ses avantages. Tous lui sont redevables. Tous peuvent dire « le soleil est à moi ». Plus que pour le soleil, les actes accomplis dans ma Volonté sont désirés et réclamés par tous : les générations passées les attendent afin de recevoir la lumière brillante de ma Volonté sur tout ce qu’elles ont réalisé. Les générations actuelles les attendent afin de devenir fertiles et d’être couvertes par cette lumière Les générations futures les attendent, en tant qu’accomplissement du bien qu’elles feront. Les actes réalisés dans ma Volonté tourneront toujours dans la roue sans fin de l’Éternité pour se faire vie, lumière et chaleur pour tous. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:
Maintenant écoutez la parabole du travail de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel.
Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le Divin Semeur. Il vient à son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme Lui appartient dès son origine – et Il y répand sa semence. Puis Il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie : dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la divine sagesse qui parle à l’esprit. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant : dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme le recueillement et la méditation.
La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, s’ouvre, met des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, elle croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, puis l’épi se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y met la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. Il ne pourrait se développer davantage et c’est le moment de le cueillir.
Dans les cœurs, ma parole fait le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais le travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur pour la petite semence de s’ouvrir et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration pour réaliser utilement l’Idée divine. Il doit activer toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et quand, après avoir triomphé des respects humains tellement, tellement, tellement pénibles, après avoir fatigué, souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, voilà qu’il doit s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tome 3, chapitre 184.