De l’évangile de Luc 3, 15-16.21-22
Jésus priait, le ciel s’ouvrit. Lc 3,21
Mon objectif était d’ouvrir les portes du Ciel, fermées depuis plusieurs siècles, pour le bien de la terre et pour que mon Père regarde les créatures avec amour.
Le livre du Ciel Tome 16, 22 mars 1924
Fais comme Je faisais intérieurement et extérieurement quand J’étais sur la terre, spécialement durant ma Vie cachée. Les créatures ne savaient presque rien de ce que Je faisais.. Cependant, devant mon Divin Père, Je préparais et faisais mûrir les fruits de la Rédemption. J’étais extérieurement ignoré, pauvre, misérable et méprisé. Mais, devant mon Père, mon intérieur travaillait à ouvrir des mers de lumière, de grâces, de paix et de pardons entre le Ciel et la terre. Mon objectif était d’ouvrir les portes du Ciel, fermées depuis plusieurs siècles, pour le bien de la terre et pour que mon Père regarde les créatures avec amour. Le reste devait venir par soi-même. N’était-ce pas là un grand bien ? C’était la levure, la préparation. les fondations de la Rédemption. Il en va ainsi pour toi. Il est nécessaire que Je dépose en toi la levure de ma Volonté, que J’active la préparation, que Je pose les fondations, qu’il y ait un total accord entre toi et Moi, entre mes actes intérieurs et les tiens, de manière à ce que le Ciel s’ouvre à de nouvelles grâces, à de nouveaux courants, et que la Suprême Majesté daigne concéder la plus grande des grâces : que sa Volonté soit connue sur la terre et y exerce sa pleine domination comme cela se passe au Ciel. Et pendant que tu t’occupes ainsi, penses-tu que la terre ne reçoit aucun bien ? Ah ! Tu as tort ! Les générations se précipitent vertigineusement vers le mal et qui donc les soutient ? Qui, dans leur course vertigineuse, qui les empêche d’être submergées au point de disparaître de la surface de la terre ? Souviens-toi qu’il n’y a pas si longtemps, la mer rompait ses frontières au-dessous de la terre, menaçant d’avaler des cités entières, y compris ta propre ville. Qui arrêta ce fléau ? Qui fit que les eaux s’arrêtèrent et demeurèrent à l’intérieur de leurs frontières ? C’est le grand fléau qui se prépare à cause de la regrettable course vertigineuse des créatures. La nature est outrée de tant de mal et voudrait venger les droits du Créateur. Toutes les choses naturelles veulent se dresser contre l’homme : la mer, le feu, le vent et la terre sont sur le point de sortir de leurs frontières pour décimer les générations. Trouves-tu banal que pendant que la race humaine est immergée de maux irréparables, Je t’appelle et que, t’élevant entre le Ciel et la terre et t’identifiant avec mes propres actes, Je te fasse courir à l’intérieur de ma Volonté pour effectuer les actes contraires à tant de perversité? Trouves-tu banal que Je te convoque à coopérer à conquérir l’homme par mon amour de manière à ce qu’il arrête sa course vertigineuse en lui montrant la plus grande chose, celle de la lumière de ma Volonté, pour qu’en la connaissant, il puisse la prendre pour nourriture afin de restaurer ses forces et, qu’ainsi fortifié, il puisse mettre un terme à son insouciance et il puisse reprendre son pas ferme pour ne plus tomber dans le mal?»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
« Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ? »
Jésus lui répond paisiblement :
« C’est pour accomplir le rite de pénitence.
– Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ? »
Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
« Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. »
Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit, et il le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique, ne gardant qu’une espèce de caleçon court, puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà. Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.
Jésus est vraiment l’Agneau : il est Agneau par la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard.
Pendant que Jésus remonte sur la berge et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le désigne à la foule et témoigne qu’il l’a reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur.
Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive