De l’évangile de Luc 2, 36-40
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. Lc 2,39
j’ai voulu me soumettre à la circoncision, souffrir une coupure très cruelle, au point de m’arracher des larmes.
Le livre du Ciel Tome 25, 1er janvier 1929
Après quoi je pensais à la vive douleur que le petit Enfant Jésus avait ressentie dans la circoncision. Il n’avait que huit jours et il se soumettait à une coupure si douloureuse. Et Jésus, se manifestant en moi, me dit: Ma fille, dans la première époque de sa vie, en péchant, Adam a causé à son âme une blessure d’où est sortie la Divine Volonté et, à sa place, sont entrées les ténèbres, les misères et les faiblesses qui formèrent le ver du bois de tous les biens de l’homme. Ainsi, s’il possède un bien quelconque en dehors de ma Divine Volonté quels que soient ces biens, ils sont mangés par les vers, vermoulus, sans substance, et par conséquent sans force et sans valeur. Et moi, qui l’aime
tant, dans les premiers jours de ma vie ici-bas, j’ai voulu me soumettre à la circoncision, souffrir une coupure très cruelle, au point de m’arracher des larmes. Et par cette blessure j’ai ouvert la porte à la volonté humaine pour la laisser entrer de nouveau dans la Mienne, afin que ma blessure puisse guérir celle de la volonté humaine et enclore de nouveau l’homme dans mon divin Fiat qui le débarrasserait du ver, des misères, des faiblesses et des ténèbres ; et en vertu de mon Fiat omnipotent, tous ses biens seraient refaits et restaurés. Fille, dès l’instant de ma conception et dès les premiers jours de ma naissance, j’ai pensé au Royaume de ma Divine Volonté et à la façon de Le mettre en sûreté parmi les créatures. Mes soupirs, mes larmes, mes sanglots répétés ne cherchaient qu’à rétablir le Royaume de mon Fiat sur la terre. En fait, je savais que peu importe les biens que je pourrais lui donner, l’homme ne serait jamais heureux, que jamais il ne posséderait la plénitude des biens de sainteté ni l’insigne de sa création qui le constitue roi et maître ; il est toujours l’homme serviteur, faible et misérable. Mais avec ma Volonté et en la faisant régner en lui, je donnerais à l’homme, d’un seul coup, tous les biens, son palais royal et son règne perdu. Environ vingt siècles ont passé et je n’ai pas arrêté, mes soupirs durent encore ; et si je t’ai manifesté tant de connaissances sur ma Divine Volonté, elles ne sont rien d’autre que les paroles de mes larmes et les caractères indélébiles de mes souffrances et de mes gémissements qui, transformés en mots, se manifestent à toi pour te
faire écrire sur le papier, de la façon la plus tendre et la plus convaincante, ce qui concerne ma Divine Volonté, et combien elle veut régner sur la terre comme elle règne aux Cieux.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Marie s’approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort; elle serre passionnément son Enfant sur son sein et, comme une âme altérée, et le boit les paroles d’Anne[5] qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et lui promet que l’Éternel adoucira l’heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle : “Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de te donner son ange pour soulager tes pleurs. L’aide du Seigneur n’a pas manqué aux grandes femmes d’Israël et tu es bien plus que Judith et que Yaël. Notre Dieu te donnera un cœur d’or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et toi, Petit, souviens-toi de moi à l’heure de ta mission.”