De L’évangile de Luc 1, 46-56
Il renverse les puissants de leurs trônes, Et il élève les humbles.…Lc 1,52
“Il a déposé les puissants de leur trône et il a exalté les humbles.”
Le livre du Ciel Tome 4, 14 janvier 1902
« Ma fille, n’est vraiment digne de Moi que celui qui, intérieurement, s’est totalement dépouillé de lui-même et s’est complètement rempli de Moi de sorte qu’il en vienne à être totalement débordant d’Amour divin. Ainsi, mon amour arrive à être sa vie et il m’aime non pas avec son amour à lui, mais avec mon amour à Moi. » Il ajouta : « Que signifient ces paroles : “Il a déposé les puissants de leur trône et il a exalté les humbles.” ? Cela signifie que, en se détruisant totalement elle-même, l’âme se remplit entièrement de Dieu et, en aimant Dieu par le moyen de Dieu lui-même, elle est habitée par un amour éternel. Cela est la véritable et la plus grande exaltation et, en même temps, la véritable humilité. » Il ajouta : « Le vrai signe pour connaître si l’âme possède cet amour, c’est si elle ne s’occupe de rien d’autre que d’aimer Dieu seul, de le faire connaître et de le faire aimer par tous. » Ensuite, Jésus se retira dans mon intérieur et je l’ai entendu qui priait ainsi : « Trinité toujours sainte et indivisible, Je t’adore
profondément, Je t’aime intensément, Je te rends grâce perpétuellement pour tous et dans les cœurs de tous. » C’est ainsi que je passais mon temps. J’entendais presque toujours Jésus prier à l’intérieur de moi, et moi je priais en union avec Lui.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie : “Mon âme magnifie son Seigneur [1]“ et elle continue le cantique comme il nous a été transmis [2]. À la fin, au verset : “Il a secouru Israël son serviteur… etc…” elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu.
21.6 – Le serviteur s’était respectueusement éclipsé quand il avait vu qu’Élisabeth ne se sentait plus mal et qu’elle confiait ses pensées à Marie. Il revient du verger avec un vieillard imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands gestes et des sons gutturaux, salue Marie.
“Zacharie arrive” dit Élisabeth en touchant à l’épaule la Vierge absorbée dans sa prière. “Mon Zacharie est muet. Dieu l’a puni de n’avoir pas cru[3]. Je t’en parlerai plus tard, mais maintenant, j’espère le pardon de Dieu puisque tu es venue, toi la Pleine de Grâce.”
Marie se lève et va à la rencontre de Zacharie et s’incline devant lui jusqu’à terre. Elle embrasse le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu’à terre. Tome 1, chapitre 21