« À ma petite nouvelle-née, je veux faire connaître la conception immaculée de la Vierge conçue sans péché.
Tu dois d’abord savoir que ma Divinité consiste en un acte unique : tous les actes concentrés en un seul. C’est ce que signifie être Dieu. Le plus grand prodige de notre essence divine est de ne pas être sujet à une succession d’actes. Et si, pour la créature, il semble que nous faisons quelque chose à un moment et autre chose à un autre,
c’est qu’elle est incapable de tout connaître d’un seul coup et qu’elle doit apprendre petit à petit.
« Tout ce que moi, le Verbe Éternel, je devais faire dans mon Humanité, je le fis en un seul acte, conformément à l’acte unique qu’est ma Divinité. En conséquence, lorsque ma Mère, la noble Vierge Marie, fut conçue, tout ce que le Verbe Éternel devait faire sur la terre existait déjà. Ainsi, dans l’acte par lequel elle fut conçue, tous mes mérites, mes douleurs, mon Sang tout ce que comporte la vie d’un Dieu fait homme entoura cette conception : elle fut conçue dans l’abîme infini de mes mérites, de mon divin Sang ainsi que dans l’immense mer de mes souffrances.
« En vertu de cela, elle demeura immaculée, belle et pure, et mes incalculables mérites bloquèrent le chemin à l’Ennemi qui ne put lui faire aucun tort. Il était juste que celle qui devait concevoir le Fils de Dieu fut la plus grande dans les œuvres de Dieu, afin de posséder la vertu de concevoir le Verbe devant racheter l’humanité. Ainsi, elle fut d’abord conçue en moi et, ensuite, je fus conçu en elle. Il ne restait plus qu’à faire connaître cette merveille aux créatures en temps opportun. Cependant, dans la Divinité, c’était déjà fait. « Ainsi, la personne qui recueillit le plus de fruits de la Rédemption ou plutôt, reçut ses fruits au complet fut cette sublime créature. Ayant été conçue en moi, elle aimait, appréciait et gardait comme lui étant propre tout ce que le Fils de Dieu fit sur la terre.
Oh ! la beauté de cette tendre petite ! Elle fut une merveille de grâces, un prodige de notre Divinité. Elle grandit comme étant notre fille ; elle était notre joie, notre honneur et notre gloire. »
PRIÈRE
Reine immaculée, ô céleste Maman, […], je me place sur tes genoux maternels, m’abandonnant entre tes bras comme ton enfant chéri et te demandant avec véhémence la plus grande de toutes les grâces : celle que tu m’admettes à vivre dans le Royaume de la Divine Volonté. Sainte Maman, toi qui es la Reine de ce Royaume, permets que j’y vive en tant que ton enfant. Que ce Royaume soit rempli de tes enfants ! Je me confie à toi afin que tu y guides mes pas et que, soutenu par ta main maternelle, tout mon être vive constamment dans la Divine Volonté. Tu seras ma Maman. À toi, ma Maman, je confie ma volonté pour que tu l’échanges contre celle de Dieu et, qu’ainsi, je sois assuré de ne jamais quitter cette Divine Volonté. Je te prie de m’éclairer afin que je comprenne bien ce qu’est la Divine Volonté. Amen.