Samedi 6 novembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 16, 9-15
Ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. Lc 16,15
Les richesses sont un esclavage et le pouvoir est une épée qui blesse ou tue un grand nombre.

 

Le livre du Ciel Tome 15, 1 décembre 1922
Par exemple, quand Pilate m’a demandé si J’étais roi, Je lui ai répondu : “Mon Royaume n’est pas de ce monde. S’il était de ce monde, des légions d’anges viendraient à ma défense.” Me voyant si pitoyable, humilié et méprisé, Pilate fut frappé d’étonnement et me demanda plus de précisions en disant : “Alors, tu es roi ?” « Je lui ai répliqué
fermement, à lui ainsi qu’à ses pareils : “Je suis roi. Je suis venu dans ce monde pour enseigner la vérité. Ce n’est ni l’autorité supérieure, ni les royaumes, ni le droit de commander qui permettent à un homme de gouverner, qui l’ennoblissent et l’élèvent au-dessus des autres. Ces choses ne sont qu’esclavage et misère. Elles rendent l’homme esclave de viles passions, l’amènent à commettre des actions injustes qui l’avilissent et éveillent la haine de ses subordonnés. Les richesses sont un esclavage et le pouvoir est une épée qui blesse ou tue un grand nombre. Le véritable pouvoir est vertu, renoncement à tout, oublie de soi, soumission aux autres. Il unit tout et tous dans l’amour. Mon Royaume n’aura pas de fin et le tien tire à sa fin.” J’ai fait en sorte que ces Paroles, prononcées dans ma Volonté, rejoignent les oreilles de tous ceux en position d’autorité, afin qu’ils puissent connaître le grand
danger dans lequel ils se trouvent. Elles furent un avertissement à ceux qui aspirent aux honneurs et au pouvoir. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Ce serait beau si l’homme était parfait comme le veut le Père des Cieux : parfait dans toutes ses pensées, ses affections, ses actes. Mais l’homme ne sait pas l’être. Il utilise mal les dons de Dieu, qui a accordé à l’homme la liberté d’agir, mais en lui demandant de faire ce qui est bien, en lui conseillant ce qui est irréprochable pour que l’homme ne puisse pas dire : “ Je ne savais pas. ”

Comment l’homme se sert-il de la liberté que Dieu lui a accordée ? Comme le ferait un enfant pour la plus grande partie de l’humanité, et comme un inconscient, ou comme un criminel pour le reste de l’humanité. Mais ensuite vient la mort, et l’homme est soumis au Juge qui lui demandera sévèrement : “ Comment as-tu usé et abusé de ce que je t’ai donné ? ” Terrible question ! les biens de la terre, pour lesquels si souvent l’homme se rend pécheur, paraîtront alors moins que rien ! Pauvre d’une indigence éternelle, dépouillé d’un vêtement que rien ne peut remplacer, il se tiendra humilié et tremblant devant la Majesté du Seigneur, et il ne trouvera pas de mot pour se justifier. Car s’il est aisé, sur terre, de se justifier en trompant les pauvres hommes, au Ciel, c’est impossible. On ne peut tromper Dieu. Et Dieu ne s’abaisse pas à des compromis. Jamais.

Dans ce cas, comment se sauver ? Comment faire pour que tout serve au salut, même ce qui est venu de la Corruption ? C’est elle qui a appris à voir des instruments de richesse dans les métaux précieux et les joyaux, et qui a allumé les désirs de puissance et les appétits charnels. L’homme, riche ou pauvre, pourra-t-il jamais se sauver, lui qui, si pauvre qu’il soit, peut toujours pécher en désirant immodérément l’or, les honneurs et les femmes et devient même parfois voleur pour obtenir ce que le riche possédait ? Si, il le peut. Et comment ? En faisant servir l’abondance au Bien, en faisant servir la misère au Bien. Le pauvre qui n’envie pas, qui n’insulte pas, qui ne porte pas atteinte à ce qui appartient à autrui, mais se contente de ce qu’il a, utilise son humble état pour obtenir sa future sainteté. En vérité, la plupart des pauvres savent agir ainsi. Les riches y arrivent moins souvent, car pour eux la richesse est un piège continuel de Satan, de la triple concupiscence.

Mais écoutez une parabole, et vous verrez que les riches eux aussi peuvent se sauver en dépit de leur fortune, ou réparer leurs erreurs passées en faisant bon usage de leurs biens, même s’ils ont été mal acquis. Car Dieu, le Très-Bon, laisse toujours à ses enfants de nombreux moyens de se sauver.