De l’évangile de Matthieu 25, 31- 46
” Allez-vous en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.” Mt 25,41
Au jour du jugement, ce sera terrible pour les méchants.
Le livre du Ciel Tome 8, 5 septembre 1908
Pendant que je causais avec mon confesseur, il m’a dit : « Comme ce sera terrible de voir l’indignation de Dieu ! Cela est si vrai que, au jour du jugement, les méchants diront : « Montagnes, tombez sur nous, détruisez nous, afin que nous ne voyions pas la face de Dieu indigné ! » Je lui dis : « En Dieu, il ne peut pas y avoir d’indignation
Les choses se passent plutôt selon l’état de l’âme. Si l’âme est bonne, les qualités et les attributs de Dieu l’attirent et elle est consumée du désir de s’immerger complètement en Lui. Si elle est mauvaise, la Présence de Dieu l’écrase et la fait s’enfuir loin de Lui. Se voyant rejetée et n’ayant en elle aucune semence d’amour pour ce Dieu si saint et si beau, pendant qu’elle se voit elle-même si mauvaise et si laide, l’âme veut plutôt fuir la Présence de Dieu et même se détruire elle-même. En Dieu, il n’y a pas de changement, c’est plutôt nous qui ressentons les choses différemment suivant l’état de notre âme. » Puis après, je me suis dit : « Comme j’ai été stupide en parlant ainsi ! Plus tard, pendant que je faisais ma méditation du jour, Jésus vint brièvement et Il me dit : « Ma fille, tu as bien parlé. Je ne change pas et ce sont plutôt les créatures qui peuvent ressentir différemment ma Présence, suivant leur état d’âme. En fait, comment une personne qui m’aime, pourrait-elle être apeurée alors qu’elle
ressent la totalité de mon Être couler en elle et former toute sa vie ? Peut-elle vraiment être gênée par ma beauté si elle s’efforce de s’embellir toujours plus dans le but de Me plaire et d’être comme Moi ? Elle ressent la totalité de mon Être divin circuler dans ses mains, ses pieds, son cœur et son esprit, de telle sorte que mon Être lui appartient totalement. Et comment pourrais-Je avoir honte d’elle ? Cela est impossible ! Ah ! Ma fille, le péché jette tant de désordre dans la créature qu’elle en vient à vouloir se détruire elle-même pour ne pas avoir à
soutenir ma Présence. Ne voyant aucune semence d’amour en eux, mais plutôt de la haine envers Moi, ma Justice m’imposera de ne pas les aimer. Et les personnes qui ne sont pas aimées, on ne veut pas être auprès d’elles et
on cherche à les éloigner de nous. Je ne voudrai pas les avoir auprès de Moi et elles ne voudront pas y être, Nous nous fuiront l’un l’autre. Uniquement l’amour unit tout et rend tout le monde heureux. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Tous seront présents devant le Fils de l’homme, en une multitude infinie de corps rendus par la terre et la mer et recomposés après avoir été poussière pendant si longtemps, et les âmes seront présentes dans les corps. A chaque chair revenue sur les squelettes correspondra l’esprit qui l’animait autrefois. Ils se tiendront debout devant le Fils de l’homme, splendide dans sa divine majesté, assis sur le trône de sa gloire et soutenu par ses anges.
Il mettra d’un côté les hommes bons et de l’autre les mauvais, comme un berger sépare les brebis des boucs, et il placera ses brebis à droite et les boucs à gauche. Et de sa douce voix, il dira avec bienveillance à ceux qui, paisibles et rayonnants d’une beauté glorieuse dans la splendeur d’un corps saint, le regarderont avec tout l’amour de leur cœur : “ Venez, les bénis de mon Père, et prenez possession du Royaume préparé pour vous depuis l’origine du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’ai été pèlerin et vous m’avez hébergé, j’ai été nu et vous m’avez vêtu, malade et vous êtes venus me rendre visite, prisonnier et vous êtes venus me réconforter. ”
Alors les justes demanderont : “ Quand donc, Seigneur, t’avons-nous vu affamé ou assoiffé et t’avons-nous donné à manger ou à boire ? Quand t’avons-nous vu pèlerin ou nu et t’avons-nous accueilli ou vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade et prisonnier, quand sommes-nous venus te rendre visite ? ”
Et le Roi des rois leur répondra : “ En vérité, je vous le dis : quand vous avez agi de la sorte à l’égard du plus humble de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ”
Puis il se tournera vers ceux qui seront à sa gauche, et il leur dira d’un air sévère — son regard sera comme une flèche qui foudroiera les réprouvés, et dans sa voix tonnera la colère de Dieu — : “ Hors d’ici ! Loin de moi, maudits ! Allez dans le feu éternel préparé par la colère de Dieu pour le démon et les anges de ténèbres, et pour ceux qui ont écouté leur voix de la triple passion obscène. J’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, soif et vous ne m’avez pas désaltéré, j’ai été nu et vous ne m’avez pas vêtu, j’ai été pèlerin et vous m’avez repoussé, malade et prisonnier et vous ne m’avez pas rendu visite, car vous n’aviez qu’une loi : votre plaisir égoïste. ”
Alors ils demanderont : “ Quand t’avons-nous vu affamé, assoiffé, nu, pèlerin, malade, prisonnier ? En vérité, nous ne t’avons pas connu. Nous n’étions pas là au moment où tu étais sur la terre. ”
Mais lui leur répondra : “ C’est vrai, vous ne m’avez pas connu, car vous n’étiez pas là quand j’étais sur la terre. Mais vous avez connu ma parole, et vous avez eu parmi vous des pauvres, des gens affamés, assoiffés, nus, malades, prisonniers. Pourquoi ne les avez-vous pas traités comme vous m’auriez peut-être traité, moi ? Car il n’est pas dit que ceux qui ont eu le Fils de l’homme parmi eux aient été miséricordieux envers lui. Ne saviez-vous pas que je suis dans mes frères, et que je suis présent là où souffre l’un d’eux ? Ce que vous n’avez pas fait à l’un de mes plus humbles frères, c’est à moi que vous l’avez refusé, à moi, le premier-né des hommes. Allez et brûlez dans votre égoïsme. Allez, et que les ténèbres et le gel vous enveloppent, puisque vous avez été ténèbres et gel, tout en sachant où était la Lumière et le feu de l’Amour. ”
Et ceux-là iront à l’éternel supplice alors que les justes entreront dans la vie éternelle.