Jeudi 7 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
NOTRE DAME DU ROSAIRE
Le livre du Ciel Tome 25, 7 octobre 1928
Et c’est un autre merveilleux signe que, tout comme la Reine souveraine conquit son Créateur et le parant de ses chaînes d’amour l’attira du Ciel sur la terre pour y former le Royaume de Rédemption, les doux et puissants grains de son Rosaire la rendent victorieuse et de nouveau triomphante devant la Divinité, conquérant le Royaume du divin Fiat pour le faire venir parmi les créatures.

 

De l’évangile de Luc 11, 5-13
« Demandez, on vous donnera » Lc 11,9

[…] Notre amour ne serait pas satisfait s’il ne disait pas : « J’ai tout donné, je n’ai plus rien à lui donner.»

Le Livre du Ciel Tome 34, 25 juillet 1937

« Ma fille, si l’âme permet à la Divine Volonté de régner, -son amour ne sera plus stérile, mais fertile. Il ne sera plus réduit à de simples paroles ou à des œuvres. Elle sentira en elle la Force créatrice de notre Amour Elle se mettra elle-même dans notre condition où, – lorsque nous aimons, nous œuvrons, et – si nous œuvrons, nous donnons, nous faisons le grand Don de notre Être divin. Notre Amour est si grand que si nous donnons, nous voulons tout donner et nous mettre nous-mêmes au pouvoir de la créature. Notre amour ne serait pas satisfait s’il ne disait pas : « J’ai tout donné, je n’ai plus rien à lui donner. » En possédant notre Volonté -nous sommes en sécurité, -nous sommes chez nous, avec tout le décorum, tous les honneurs et la bienséance appropriée à notre Divinité. La créature possède ainsi notre propre Force créatrice. Si elle nous aime, dans son amour, en échange pour notre don, elle va nous donner le don de sa vie. Ainsi c’est la Vie que nous échangeons entre nous. Chaque fois qu’elle nous aimera, notre Force créatrice multipliera sa vie pour nous la donner en cadeau. Son amour ne restera pas isolé, mais avec la plénitude de sa vie qu’elle met elle-même au Pouvoir de son Créateur. Et c’est ainsi qu’il y aura part égale entre le Créateur et la créature : la vie qu’elle reçoit et la vie qu’elle donne. Si la créature a ses limites, ma Volonté compensera pour elle. D’autant plus qu’en nous faisant le don de sa vie, elle nous donne tout. Il ne reste rien pour elle-même. Notre amour en est satisfait et payé de retour. Par conséquent, si tu veux tout donner et toujours recevoir de nous, fais que notre Volonté règne en toi. Alors tout te sera accordé. »

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”

Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.

Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.

Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.