Fête de Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, Archanges
De l’évangile de Jean 1, 47-51
vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. Jn 1,51
Ma fille, pendant ma vie terrestre, des milliers et des milliers d’anges accompagnaient mon Humanité.
Le livre du Ciel Tome 11, 13 octobre 1916
«Ma fille, pendant ma vie terrestre, des milliers et des milliers d’anges accompagnaient mon Humanité. Ils recueillaient tout ce que je faisais mes pas, mes travaux, mes paroles, mes soupirs, mes peines, les gouttes de mon sang, etc. , ils me donnaient des honneurs, ils obéissaient à tous mes désirs, et ils montaient au Ciel
et en redescendaient pour apporter au Père tout ce que je faisais. «Ces anges ont une mission particulière : quand une âme se remémore ma vie, ma Passion, mon sang, mes plaies, mes prières, etc., ils viennent auprès de cette âme et recueillent ses paroles, ses prières, ses actes de compassion, ses larmes, ses offrandes, etc., ils les unissent aux miens et les apportent devant ma majesté pour renouveler ma gloire. Avec révérence, ils écoutent ce que les âmes
disent et ils prient avec elles. Par conséquent, avec quelle attention et quel respect les âmes doivent-elles faire les Heures de la Passion, sachant que les anges sont suspendus à leurs lèvres pour répéter ce qu’elles disent !»
Il ajouta : «Au milieu de tant d’amertume que me donnent les créatures, ces Heures sont pour moi d’agréables petites douceurs, même si elles sont trop peu nombreuses, vu toute l’amertume que je reçois des créatures. Par conséquent, fais connaître ces Heures autant que tu peux.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un homme quelque peu âgé s’est approché en curieux. Jésus se retourne pour caresser un enfant qui tire sur son vêtement, et le voit. Il le regarde intensément. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d’autre.
« Viens ! Suis-moi !
– Oui, Maître. »
Jésus bénit les enfants et revient à la maison au côté de Philippe (il l’appelle par son nom). Ils s’assoient dans le jardinet.
« Veux-tu être mon disciple ?
– Je le veux… et je n’ose espérer l’être.
– C’est moi qui t’ai appelé.
– Alors je le suis. Me voici.
– Tu savais qui je suis ?
– André m’a parlé de toi. Il m’a dit : “ Celui que tu désirais est venu. ” Car il savait que j’attendais le Messie.
– Ton attente n’est pas déçue. Il se tient devant toi.
– Mon Maître et mon Dieu !
– Tu es un israélite aux intentions droites. C’est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre de tes amis attend, lui aussi ; c’est un israélite sincère. Va lui dire : “ Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David, celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ”. Va ! »
Jésus reste seul, jusqu’au retour de Philippe accompagné de Nathanaël-Barthélemy.
« Voici un vrai israélite en qui il n’y a pas de fraude. Paix à toi, Nathanaël.
– Comment me connais-tu ?
– Avant que Philippe ne vienne t’appeler, je t’ai vu sous le figuier.
– Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël !
– Parce que je t’ai dit t’avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus grandes que celle-là. En vérité, je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les anges descendre et monter au-dessus du Fils de l’Homme, c’est-à-dire au-dessus de moi, qui te parle.
– Maître ! Je ne suis pas digne d’une telle faveur !
– Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?
– Je le veux, Maître. » (…)
Tome 1 – ch 50.5