De l’évangile de Luc 8, 16-18
Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Lc 8,16
Tu veux te cacher, mais moi je te veux comme une lampe sur son lampadaire qui donne sa lumière à tous.
Le livre du Ciel Tome 12, 23 mars 1920
Je disais à mon doux Jésus : «J’aimerais me cacher des yeux de tous pour que tous m’oublient comme si je n’existais plus sur la terre. Comme il m’est pénible d’avoir affaire aux gens ! Je sens la nécessité d’un profond silence.» Alors, bougeant en moi, Jésus me dit : «Tu veux te cacher, mais moi je te veux comme une lampe sur son lampadaire qui donne sa lumière à tous, cette lampe étant alimentée par mon éternelle lumière. Si tu te caches, ce n’est pas toi que tu caches, c’est moi-même, ma lumière et ma Parole.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et puis, si une cité brille au sommet d’une montagne [20], voilà qu’alors il n’est pas d’yeux qui ne l’admirent. On dirait même qu’une localité sans importance s’embellit si on la place, presque aérienne, au sommet d’une montagne. Et c’est pour cela que dans la religion vraie et celles qui sont fausses, toutes les fois qu’on l’a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé et, s’il n’y avait pas de colline ou de montagne, on leur a fait un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on placerait le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu’on veut que l’on voie le temple pour qu’il rappelle par sa vue la pensée vers Dieu.
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Celui qui le soir allume une lampe dans la maison, où la met-il ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou encore simplement et seulement la cache-t-il sous un boisseau [21] ? Non, parce qu’alors il serait inutile de l’allumer. Mais il place la lampe sur le haut d’une console ou bien il l’accroche à son porte-lampe pour qu’étant placée en haut elle éclaire toute la pièce et illumine tous les habitants qui s’y trouvent. Mais précisément parce que tout ce que l’on place en hauteur est chargé de rappeler Dieu et de donner la lumière, ce doit être à la hauteur de son devoir.
169.8 – Vous qui devez rappeler le Vrai Dieu, faites alors en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments [22]. Autrement vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui vous regardent comme des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas la gracieuse splendeur, ne crée pas le brillant jeu de la lumière sur le minéral propre, mais elle languit derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri diamantin.
84> La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail lui-même, avec les contacts inévitables, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite dans le saint une vertu qui s’exerce héroïquement si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la noire fumée de toutes les mauvaises passions fumeuses. Quartz inattaquable. Inattaquable ! (Jésus parle d’une voix de tonnerre dans cette conclusion et la voix résonne dans l’amphithéâtre naturel.) Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y écrire son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de surnaturelle beauté sur le quartz très pur.