De l’évangile de Marc 9, 30-37
Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. Mc 9,35
Ma petite fille, dans ma Volonté, les tout-petits doivent être à la tête de tous ;
Le livre du Ciel Tome 16, 8 février 1924
Cependant, vu mon anéantissement, ma misère et mon extrême petitesse, je me suis dit : « Au lieu de me placer à la tête de tous dans la Très Sainte Volonté, je devrais plutôt me placer derrière tout le monde, même derrière le dernier homme à venir. En effet, puisque je suis la plus abjecte et la plus misérable de toutes les créatures, c’est la dernière place qui me convient. » Alors mon bien-aimé Jésus sortit de mon intérieur et, prenant ma
main, il me dit : « Ma petite fille, dans ma Volonté, les tout-petits doivent être à la tête de tous ; plus encore, dans mon sein. Celle qui doit plaider, réparer et unir notre Volonté, non seulement avec la sienne, mais avec celles de tous, doit être près de nous et si unie à nous qu’elle reçoive tous les rayonnements de la Divinité pour les reproduire en elle. Ses pensées, ses paroles, ses travaux, ses pas, son amour doivent être ceux de tous et pour tous. Et comme notre Volonté couvre toutes les créatures, qu’en notre Volonté tes pensées soient les pensées de toutes les générations, et la même chose pour tes actions et ton amour. Que, dans la puissance de notre Volonté, tes pensées, tes actions et ton amour deviennent ainsi des antidotes, des défenseurs, des amoureux, des opérateurs, etc.
« Si tu savais avec quel amour notre Père Céleste t’attend et quelle joie il ressent en te voyant, toute petite, déposer sur ses genoux toute la Création afin de lui donner un retour pour tout ! Il ressent ainsi la gloire, les joies et les contentements escomptés lors de la Création. C’est pourquoi il est nécessaire que tu viennes à la tête de tous. Après, tu feras une tournée dans notre Volonté, puis tu iras derrière tous, tu les placeras comme sur tes genoux et
les emmèneras tous dans notre sein. Et nous, en les voyant couverts de tes actes faits dans notre Volonté, nous les accueillerons avec plus d’amour et serons plus disposés à lier notre Volonté avec celles des créatures, afin que notre Volonté retrouve sa pleine domination. « Donc, courage ! Les tout-petits se perdent dans la foule et c’est la raison pour laquelle tu dois aller de l’avant afin de remplir la mission qui t’est confiée dans notre Volonté. Dans notre Volonté, les tout-petits n’ont pas de pensées pour eux-mêmes, ils n’ont pas non plus de choses personnelles, mais ils ont tout en commun avec le Père Céleste. De la même manière que tous jouissent du soleil lorsqu’ils sont sous sa lumière, puisqu’il a été créé par Dieu pour le bien de tous, tous jouissent aussi des actions accomplies par la petite fille de notre Volonté, qui, plus que le soleil, rayonne sur tous pour que le soleil de l’Éternelle Volonté se manifeste de nouveau conformément au but pour lequel toutes les générations ont été créées. Donc, ne te perds pas dans le foisonnement de tes misères et de ton abjection, mais pense seulement à ta fonction de toute-petite de notre Volonté, et sois attentive à bien accomplir ta mission. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais le sabbat est terminé, et ceux qui veulent fuir Jésus se pressent sur la plage pour négocier leur traversée pour Tibériade. Ils se disputent avec Zébédée qui ne veut pas leur céder sa barque, déjà prête à côté de celle de Pierre, pour le départ de nuit de Jésus avec les Douze.
« Je vais l’aider ! » dit Pierre, irrité.
Jésus, pour éviter des heurts trop violents, le retient :
« Allons-y tous, pas toi seul. »
Ils s’y rendent donc ensemble… Et ils éprouvent toute l’amertume de voir que ceux qui fuient s’en vont sans même saluer, coupant net toute discussion pour s’éloigner de Jésus… Ils entendent quelques épithètes méprisantes et des conseils amers aux disciples fidèles…
Jésus se détourne pour revenir à la maison après le départ de la foule hostile, et il dit au nouveau disciple :
« Tu les entends ? Voilà ce qui t’attend en venant à moi.
– Je le sais. C’est pour cela que je reste. Je t’avais vu, un jour de gloire, au milieu de la foule qui t’acclamait en te saluant comme “ roi ”. J’ai haussé les épaules en pensant : “ Encore un qui se fait des illusions ! Un malheur de plus pour Israël ! ” Et je ne t’ai pas suivi parce que tu me semblais être un roi : je ne pensais même plus à toi. Maintenant je te suis parce que, dans tes paroles et dans ta bonté, je vois le Messie promis.
– En vérité, tu es plus juste que beaucoup d’autres. Néanmoins, je le répète : que celui qui espère trouver en moi un roi de la terre se retire. Que celui qui sent qu’il aura honte en face du monde accusateur se retire. Que celui qui se scandalisera de me voir traité de malfaiteur se retire. Je vous le dis pendant que vous pouvez encore le faire sans être compromis aux yeux du monde. Imitez ceux qui fuient sur ces barques, si vous ne vous sentez pas le courage de partager mon sort dans l’opprobre, pour pouvoir le partager ensuite dans la gloire. Car voilà ce qui va arriver : le Fils de l’homme sera accusé puis remis aux hommes, qui le tueront comme un malfaiteur et croiront l’avoir vaincu. Mais c’est inutilement qu’ils auront commis leur crime, car je ressusciterai trois jours plus tard et je triompherai. Bienheureux ceux qui sauront rester avec moi jusqu’à la fin !