De l’évangile de Matthieu 20, 1-16
Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire? Ils lui répondirent: Parce que personne ne nous a embauchés. Mt 20, 6-7
Par contre, si elle n’a rien fait dans ma Volonté et qu’elle n’en sait rien, nous n’avons rien à lui donner parce qu’elle ne mérite rien.
Le livre du Ciel Tome 33, 6 juin 1935
Ma fille, ma Volonté ! Ma volonté ! Elle est tout, elle fait tout, elle donne à tous. Qui peut dire qu’il n’a pas tout reçu de ma Volonté ? Tu dois savoir que la créature n’est sainte que dans la mesure où elle est en ordre et
en relation avec ma Volonté. Plus elle est unie à elle, plus elle est en union avec Dieu. Sa valeur et ses mérites se mesurent à la relation qu’elle a eue avec ma Volonté. Le fondement, la base, la substance et l’origine des biens
dans la créature dépendent du nombre des actes qu’elle a accomplis dans ma Volonté et de la connaissance qu’elle en a. Si bien que si elle a fait entrer mon Vouloir dans tous ses actes, elle peut dire que tout est saint, pur et divin en moi, et nous pouvons tout lui donner, tout mettre en son pouvoir, même notre vie. Par contre, si elle n’a rien fait dans ma Volonté et qu’elle n’en sait rien, nous n’avons rien à lui donner parce qu’elle ne mérite rien, car il lui manque la semence pour générer le bien qui nous appartient. Par conséquent, elle ne reçoit pas le droit au salaire de son Père céleste. Si elle n’a pas travaillé dans notre champ, nous pouvons dire : Je ne te connais pas.
C’est pourquoi, si en toutes choses, ou au moins partiellement, elle n’a rien fait dans ma Volonté, le ciel sera fermé à la créature. Elle n’a pas le droit d’entrer dans la Patrie céleste. Voilà pourquoi nous insistons tellement pour que la créature fasse notre Volonté et qu’elle soit connue, car nous voulons peupler le ciel de nos enfants bien-aimés, et comme tout est sorti de nous, nous voulons que tout revienne dans notre sein divin.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un maître sortit au point du jour pour engager des travailleurs pour sa vigne et il convint avec eux d’un denier pour la journée.
Il sortit de nouveau à l’heure de tierce et, réfléchissant que les travailleurs engagés étaient peu nombreux, voyant d’autre part sur la place des travailleurs désœuvrés qui attendaient qu’on les embauche, il les prit et il leur dit :
“Allez à ma vigne, et je vous donnerai ce que j’ai promis aux autres”. Et ils y allèrent.
Il sortit à sexte et à none et il en vit d’autres encore et il leur dit :
“Voulez-vous travailler dans mon domaine? Je donne un denier par jour à mes travailleurs”.
231> Ces derniers acceptèrent et ils y allèrent. Il sortit enfin vers la onzième heure et il en vit d’autres qui paressaient au coucher du soleil.
“Que faites-vous, ainsi oisifs ? N’avez-vous pas honte de rester à rien faire pendant tout le jour ?” leur demanda-t-il.
“Personne ne nous a embauchés pour la journée. Nous aurions voulu travailler et gagner notre nourriture, mais personne ne nous a appelés à sa vigne”
“Eh bien, je vous embauche pour ma vigne. Allez et vous aurez le salaire des autres”. Il parla ainsi, car c’était un bon maître et il avait pitié de l’avilissement de son prochain.
Le soir venu et les travaux terminés, l’homme appela son intendant et lui dit :
“Appelle les travailleurs, et paie-leur leur salaire selon ce que j’ai fixé, en commençant par les derniers qui sont les plus besogneux, n’ayant pas eu pendant la journée la nourriture que les autres ont eue une ou plusieurs fois et qui, même par reconnaissance pour ma pitié, ont travaillé plus que tous. Je les ai observés : renvoie-les, pour qu’ils aillent au repos qu’ils ont bien mérité et pour jouir avec les leurs du fruit de leur travail”.
Et l’intendant fit ce que le maître ordonnait en donnant à chacun un denier.
Vinrent en dernier ceux qui travaillaient depuis la première heure du jour. Ils furent étonnés de ne recevoir, eux aussi, qu’un seul denier, et ils se plaignirent entre eux et à l’intendant qui leur dit :
“J’ai reçu cet ordre. Allez vous plaindre au maître et pas à moi”.
Ils s’y rendirent et ils dirent :
“Voilà, tu n’es pas juste ! Nous avons travaillé douze heures, d’abord à la rosée et puis au soleil ardent et puis de nouveau dans l’humidité du soir, et tu nous as donné le même salaire qu’à ces paresseux qui n’ont travaillé qu’une heure !… Pourquoi cela ?”
Et l’un d’eux, surtout, élevait la voix en se déclarant trahi et indignement exploité.
“Ami, en quoi t’ai-je fait tort ? De quoi ai-je convenu avec toi à l’aube ? Une journée de travail continu pour un denier de salaire. N’est-ce pas ?”
232> “C’est vrai. Mais tu as donné la même chose à ceux qui ont si peu travaillé…”
“N’as-tu pas accepté ce salaire qui te paraissait convenable ?”
“Oui, j’ai accepté, parce que les autres donnaient encore moins”.
“As-tu été maltraité ici par moi ?”
“Non, en conscience, non”.
“Je t’ai accordé un long repos pendant le jour et la nourriture, n’est-ce pas ? Je t’ai donné trois repas. Et on n’était pas convenu de la nourriture et du repos. N’est-ce pas ?”
“Oui, ils n’étaient pas convenus.”
“Pourquoi alors les as-tu acceptés ?”
“Mais… Tu as dit : ‘Je préfère agir ainsi pour que vous ne soyez pas trop lassés en revenant chez vous’. Et cela nous semblait trop beau… Ta nourriture était bonne, c’était une économie, c’était…”
“C’était une faveur que je vous faisais gratuitement et personne ne pouvait y prétendre. N’est-ce pas ?”
“C’est vrai”.
“Je vous ai donc favorisés. Pourquoi vous lamentez-vous ? C’est moi qui devrais me plaindre de vous qui, comprenant que vous aviez affaire à un bon maître, vous travailliez nonchalamment alors que ceux qui étaient venus après vous, avec le bénéfice d’un seul repas, et les derniers sans repas, travaillaient avec plus d’entrain faisant en moins de temps le même travail que vous avez fait en douze heures. Je vous aurais trahis si, pour payer ceux-ci, je vous avais enlevé la moitié de votre salaire. Pas ainsi. Prends donc ce qui te revient et va-t-en. Voudrais-tu venir chez moi pour m’imposer tes volontés ? Moi, je fais ce que je veux et ce qui est juste. Ne sois pas méchant et ne me porte pas à l’injustice. Je suis bon”.
329.12 – O vous tous qui m’écoutez, je vous dis en vérité que Dieu le Père propose à tous les hommes les mêmes conditions et promet un même salaire. Celui qui avec zèle se met au service du Seigneur sera traité par Lui avec justice, même s’il n’a pas beaucoup travaillé à cause de l’imminence de sa mort. En vérité je vous dis que ce ne sont pas toujours les premiers qui seront les premiers dans le Royaume des Cieux, et que là-haut on verra de ceux qui étaient les derniers, devenir les premiers et d’autres qui étaient les premiers être les derniers. Là on verra beaucoup d’hommes, qui n’appartiennent pas à Israël, plus saints que beaucoup d’Israël.