De l’évangile de Matthieu 17, 14-20
En raison de votre peu de foi Mt 17, 20
les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher ( les vérités), qui est la foi.
Le livre du Ciel Tome 28, 2 août 1930
Telles sont les vérités qu’avec tant d’amour j’ai manifestées sur ma
Divine Volonté. Pour faire que mes vérités brillent comme des soleils
dévoilés, ce qu’elles sont, les créatures doivent faire leur part, parcourir le
chemin pour les toucher, qui est la foi. Elles doivent désirer mes vérités,
vouloir les connaître, prier et humilier leur intelligence afin d’ouvrir leur
intellect pour que le bien de la vie de mes vérités entre en elles. En faisant
cela, elles déchireront le voile et trouveront les vérités plus brillantes que le
soleil. Sinon, elles resteront aveugles et je répéterai les paroles de
l’Évangile : « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, des oreilles et vous
n’entendez pas, une langue et vous êtes muets. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit :
« Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende. »
Tandis que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, l’homme crie :
« Depuis son enfance, je te l’ai dit : il tombe souvent dans le feu, dans l’eau, en bas des marches et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le projette ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est une chance qu’il ne soit pas resté aveugle sous les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, et pas davantage tes disciples. Mais toi, si, comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.
– Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.
– Oh ! Seigneur, si je crois ! Mais si ma foi n’est pas encore suffisante, augmente toi-même ma foi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle » dit l’homme en pleurant, agenouillé auprès de son fils plus que jamais en convulsions.
349.13 Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il s’écrie d’une voix forte :
« Esprit maudit qui rends l’enfant sourd et muet et le tourmentes, je te l’ordonne : sors de lui, et n’y rentre jamais plus ! »
L’enfant, tout en restant couché sur le sol, fait des sauts effrayants, s’arc-boutant et poussant des cris inhumains ; puis, après un dernier sursaut par lequel il se retourne à plat ventre en se frappant le front et la bouche contre une pierre qui dépasse de l’herbe et qui se rougit de sang, il reste immobile.
« Il est mort ! S’écrient certains.
– Pauvre enfant !
– Pauvre père ! » compatissent les meilleurs.
Et les scribes, railleurs :
« Il t’a bien servi, le Nazaréen ! », ou bien : « Maître, comment se fait-il ? Cette fois, Belzébuth te fait faire piètre figure… »
Et ils rient haineusement. Jésus ne répond à personne, pas même au père qui a retourné son fils et lui essuie le sang du front et de ses lèvres blessés, en gémissant et en appelant Jésus. Mais le Maître se penche et prend l’enfant par la main. Celui-ci ouvre les yeux en poussant un gros soupir, comme s’il s’éveillait d’un rêve, il s’assied et sourit. Jésus l’attire à lui, le fait mettre debout, et le remet au père, tandis que la foule hurle d’enthousiasme et que les scribes s’enfuient, poursuivis par les railleries de tous…
« Et maintenant, allons » dit Jésus à ses disciples.
Et après avoir congédié l’assistance, il contourne la montagne en se dirigeant vers la route déjà parcourue le matin.
350.1 Les voilà de nouveau dans la maison de Nazareth et même, pour être plus précis, ils sont dispersés sur le monticule des oliviers en attendant de se séparer pour le repos. Ils ont allumé un petit feu pour éclairer la nuit, car c’est déjà le soir et la lune se lève tard. Mais la soirée est tiède, “ presque trop ”, disent sentencieusement les pêcheurs qui prévoient des pluies prochaines. Et il est beau d’être là, tous unis, les femmes dans le jardin fleuri autour de Marie, les hommes là-haut et, sur le faîte du talus de manière à être avec ceux-ci et celles-là, Jésus qui répond à l’un ou l’autre pendant que les femmes écoutent attentivement. Ils doivent avoir parlé de l’épileptique guéri au pied de la montagne, et les commentaires durent encore.
« Il a vraiment fallu que ce soit toi ! S’exclame son cousin Simon.
– Mais même en voyant que leurs exorcistes n’y pouvaient rien, tout en reconnaissant qu’ils avaient employé les formules les plus fortes, le miracle ne les a pas persuadés, ces faucons ! Dit, en hochant la tête, le passeur Salomon.
– Et même en disant aux scribes leurs propres conclusions, on ne les persuaderait pas.
– Oui ! Mais il me semblait qu’ils parlaient bien, n’est-ce pas ? demande quelqu’un que je ne connais pas.
– Très bien. Ils ont exclu tout sortilège du démon dans le pouvoir de Jésus, en disant qu’ils s’étaient sentis envahis par une paix profonde quand le Maître a fait le miracle, alors que, disaient-ils, quand il sort sous l’influence d’un pouvoir mauvais ils en éprouvent une sorte de souffrance, répond Hermas.
350.2 – Pourtant, comme il était fort cet esprit, hein ? Il ne voulait pas partir ! Mais pourquoi ne le tenait-il pas en permanence ? C’était un esprit qui avait été chassé, qui était perdu, ou bien l’enfant est-il assez saint pour le chasser lui-même ? » demande un autre disciple dont je ne connais pas le nom.
Jésus répond spontanément :
« J’ai expliqué à plusieurs reprises que toute maladie, étant un tourment et un désordre, peut cacher Satan et que Satan peut se cacher dans une maladie, s’en servir, la créer pour tourmenter et faire blasphémer contre Dieu. L’enfant était un malade, pas un possédé. Une âme pure. C’est pour cela que je l’ai délivrée, avec beaucoup de joie, du démon très rusé qui voulait la dominer au point de la rendre impure.
350.3 – Alors pourquoi, si c’était une simple maladie, n’avons-nous pas réussi ? fait remarquer Judas.
– Oui ! On comprend que les exorcistes ne pouvaient rien si ce n’était pas un possédé ! Mais nous… » observe Thomas.
Et Judas, qui ne digère pas l’échec d’avoir essayé plusieurs fois sur l’enfant en obtenant seulement de le faire tomber dans de l’agitation, sinon dans des convulsions, dit :
« Mais avec nous il devenait pire. Tu te souviens, Philippe ? Toi qui m’aidais, tu as entendu et vu les moqueries qu’il m’envoyait. Il a été jusqu’à me dire : “ Va-t’en ! De nous deux, le plus démon, c’est toi. ” Ce qui a fait rire les scribes derrière moi.
– Et cela t’a déplu ? demande Jésus, comme incidemment.
– Bien sûr ! Ce n’est pas agréable d’être bafoué et ce n’est pas utile quand on est de tes disciples. On y perd son autorité.
– Quand on a Dieu avec soi, on ne manque pas d’influence, même si tout le monde vous raille, Judas, fils de Simon.
– D’accord. Mais toi, augmente donc notre puissance, au moins en nous tes apôtres, pour que certains échecs ne se produisent plus.
– Il n’est pas juste que j’augmente votre pouvoir, et ce ne serait pas utile. Vous devez agir par vous-mêmes, pour réussir. C’est à cause de votre insuffisance que vous ne réussissez pas, et aussi parce que vous avez diminué ce que je vous avais donné par des dispositions qui ne sont pas saintes. Vous avez voulu les ajouter en espérant des triomphes plus spectaculaires.