De l’évangile de Matthieu 13, 36-43
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Mt 13,43
Celles qui vivent dans ma Volonté sont plus que le soleil
Le livre du Ciel Tome 23, 2 octobre 1927
Par contre, celles qui vivent dans ma Volonté sont plus que le soleil, et tout comme le soleil règne sur tout par sa lumière, domine sur les plantes, donne à chacune la vie, la couleur, le parfum et la douceur, s’impose par sa domination implicite sur toutes choses pour leur procurer ses effets et les biens qu’il possède – et aucune autre planète ne fait autant de bien à la terre que le soleil – ainsi, en toutes les créatures qui vivent dans ma Volonté, il y a plus qu’un soleil, et avec la lumière qu’elles possèdent, elles s’humilient puis s’élèvent avec rapidité et pénètrent partout en Dieu et dans ses actes. Avec la Divine Volonté qu’elles possèdent, elles dominent sur Dieu lui-même, sur les créatures ; elles sont capables de tout renverser pour offrir à chacun la vie de la lumière qu’elles possèdent. Ces âmes portent leur Créateur et font avancer la lumière afin d’implorer, d’obtenir et de donner ce qu’elles
veulent. Oh ! si les créatures avaient conscience de ce bien, elles rivaliseraient entre elles, et toutes les passions se changeraient en passions de lumière pour ne vivre à jamais que dans ce divin Fiat qui sanctifie tout, donne tout, et domine sur tout.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Dans son sens universel, la parabole s’explique de la façon suivante : le champ, c’est le monde. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume de Dieu semés par Dieu dans le monde en attendant d’arriver à leur fin et d’être coupés par la Faucheuse et amenés au Maître du monde pour qu’il les engrange dans ses greniers. L’ivraie, ce sont les fils du Malin répandus, à leur tour, sur le champ de Dieu dans l’intention de faire de la peine au Maître du monde et de nuire aussi aux épis de Dieu. Par un sortilège, l’Ennemi de Dieu les a semés exprès, car vraiment le diable dénature l’homme jusqu’à en faire une créature qui soit sienne, et il la sème pour corrompre les autres qu’il n’a pas pu asservir autrement.
La moisson, ou plutôt la formation des gerbes et leur transport dans les greniers, c’est la fin du monde et ce sont les anges qui en sont chargés. Il leur a été ordonné de rassembler les créatures après la fenaison et de séparer le bon grain de l’ivraie, et de même que, dans la parabole, on brûle cette dernière, ainsi, au Jugement dernier, les damnés seront brûlés dans le feu éternel.
Le Fils de l’Homme enverra ses anges pour extirper de son Royaume tous les artisans de scandale et d’iniquité. Car alors le Royaume se trouvera sur la terre et au Ciel, et aux citoyens du Royaume sur la terre seront mêlés de nombreux fils de l’Ennemi. Ceux-ci atteindront, comme l’annoncent les prophètes[17], la perfection du scandale et de l’abomination dans toute leur activité terrestre et ils causeront de terribles tracas aux fils de l’Esprit. Dans le Royaume de Dieu, aux Cieux, on aura déjà expulsé les corrompus, car la corruption n’entre pas au Ciel. Donc, en passant la faux dans les rangs de la dernière récolte, les anges du Seigneur faucheront et sépareront le bon grain de l’ivraie ; ils jetteront cette dernière dans la fournaise ardente où il n’y a que pleurs et grincements de dents, et ils emmèneront les justes, le grain de choix, dans la Jérusalem éternelle où ils resplendiront comme autant de soleils dans le Royaume de mon Père, qui est aussi le vôtre.