De l’évangile de Marc 6, 1-6
Un prophète n’est méprisé que dans son pays…
Ma fille, comme il est pénible de donner et de ne pas être reconnu…
Le livre du Ciel Tome 22, 9 août 1927
Ma fille, je regarde pour voir si tu vas visiter tous mes territoires. Tu dois savoir que la Création est un territoire qui m’appartient ; la Rédemption ajoute des territoires ; plus encore, mon enfance, mes pleurs et mes vagissements, mes prières, mes travaux, mes pas, ma vie publique et privée, sont autant d’appartements que j’ai formés dans mes territoires. Il n’est pas une seule chose que j’aie faite ni une seule souffrance endurée qui n’ait servi à étendre les limites des territoires divins afin de pouvoir les donner aux créatures. Et je regarde chaque jour pour voir si au moins la petite fille de ma Volonté visite tous mes territoires et entre dans chacun de mes appartements ; et lorsque je te vois commencer tes rondes pour visiter le soleil, les étoiles, les cieux, la mer et toutes les choses créées, je sens que mes territoires, que j’ai formés avec tant d’amour pour en faire don aux créatures, ne sont pas abandonnés – il y en a au moins une qui les visite ; et si elle les visite, cela veut dire qu’elle les aime et qu’elle a accepté le cadeau. Et j’attends avec impatience que tu continues tes visites à Bethléem, l’endroit où je suis né, pour y visiter mes larmes, mes peines, mes pas, mes travaux, les miracles que j’ai opérés, les sacrements que j’ai institués, ma Passion, ma Croix – tout, en somme. Et je te fais prendre conscience de ce qui a pu t’échapper, pour que tu fasses ta petite visite, même en passant ; et, oh ! comme je suis heureux que mes appartements soient tous visités. Ma fille, comme il est pénible de donner et de ne pas être reconnu, de donner sans que personne ne prenne le bien que l’on veut donner. Et sais-tu ce que je fais ? Quand je te vois, toute seule, parcourir tous mes territoires et visiter mes appartements, je te donne tous les biens qu’ils contiennent, de telle sorte que ce que je devrais donner aux autres, je le centralise en toi. Ainsi, je te donne tout, et toi tu me donnes tout. De fait, pour pouvoir tout donner à l’âme, je dois tout trouver en elle ; et pour qu’elle soit capable de tout me donner, elle doit tout posséder. Celle qui a tout, a la capacité de pouvoir tout me donner et de tout recevoir.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
La foule, restée interdite, murmure : “Mais d’où Lui vient tant de sagesse ?”
“Et les miracles d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait. Toute la Palestine en parle.” “N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son établi de Nazareth faire des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut sa maîtresse.” “Un scandale aussi cela que notre père a critiqué” dit Joseph d’Alphée. “Mais tes frères aussi ont terminé l’école avec Marie de Joseph.” “Hé ! mon père fut faible avec son épouse…” répond encore Joseph. “Et aussi le frère de ton père, alors?” “Aussi.” “Mais est-ce bien le fils du menuisier ?” “Et tu ne le vois pas ?” “Oh ! il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.” 143> “Et alors où est Jésus de Joseph ?” “Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas?” “Il a ici ses frères et ses sœurs et tous l’appellent parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ?” Les deux aînés d’Alphée font signe que oui. “Alors il est devenu fou ou possédé, car ce qu’il dit ne peut venir d’un menuisier.” “Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine c’est du délire ou de la possession…” 246.13 – …Jésus s’est arrêté sur la place, attendant Alphée de Sara qui parle avec un homme. Et pendant qu’il attend, un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue Lui rapporte les calomnies qu’on y a dites. “Ne t’en afflige pas. Un prophète généralement n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophètes, il faut être des êtres pour ainsi dire étrangers à la vie. Et les concitoyens et ceux de la famille plus que tous connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent, mais la vérité triomphera. Et maintenant je te salue. La paix soit avec toi.” “Merci, Maître, d’avoir guéri ma mère.” “Tu le méritais parce que tu as su croire. Mon pouvoir, ici, est impuissant, car il n’y a pas de foi, Allons, amis. Demain à l’aube nous partirons.” |
|||