De l’évangile de Matthieu 7, 15-20
C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits Mt 7,17
S’il y a de la sève, les plantes peuvent croître en beauté, elles sont vertes avec de belles feuilles et produisent de beaux fruits charnus et délicieux.
Le livre du Ciel Tome 36, 2 octobre 1938
Ma fille, lorsque la créature entre dans notre Volonté pour la faire sienne, l’âme fait sienne notre Volonté et nous faisons nôtre celle de la
créature. Et en tout ce que fait l’âme, si elle aime, si elle adore, si elle travaille, si elle souffre, si elle prie, notre Vouloir forme la semence divine dans ses actes. Et, oh ! combien l’âme grandit en beauté, en fraîcheur et en sainteté ! Notre Volonté est comme la sève pour les plantes. S’il y a de la sève, les plantes peuvent croître en beauté, elles sont vertes avec de belles feuilles et produisent de beaux fruits charnus et délicieux. Mais si la sève vient à manquer, la pauvre plante perd sa verdeur, ses feuilles tombent et elle n’a plus la vertu de produire de beaux fruits ; elle finit par sécher parce que la sève est comme l’âme de la plante, comme les fluides vitaux qui soutiennent la plante et la font fleurir. C’est ainsi qu’est l’âme sans ma Volonté. Elle perd son commencement, sa vie, son esprit du bien. Elle perd sa
couleur, elle devient laide, elle s’affaiblit et finit par perdre la semence du bien. Si tu savais quelle compassion je peux ressentir pour l’âme qui vit sans ma Volonté. Je pourrais l’appeler mes douloureuses scènes de Création. Moi qui ai créé toutes choses avec tant de beauté et d’harmonie, je suis contraint par l’ingratitude humaine de voir les plus belles créatures que j’ai créées pauvres, faibles et couvertes de plaies, propres à inspirer la pitié. Et pourtant, ma Volonté est à la disposition de tous. Elle ne se refuse à personne. Seule la créature qui la rejette et qui, ingrate, ne veut pas la connaître, se prive volontairement de ma Volonté à notre très grande souffrance.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Gardez-vous des faux prophètes et de ceux qui enseignent l’erreur. Ils viennent à vous comme des agneaux et ce sont des loups rapaces [10]. Ils viennent à vous sous des dehors de sainteté et ils se moquent de Dieu. Ils disent aimer la vérité et se nourrissent de mensonges. Étudiez-les avant de les suivre.
L’homme a la langue pour parler, les yeux pour voir et les mains pour faire des gestes. Mais il y a une autre chose qui témoigne avec plus de vérité de ce qu’il est réellement: ses actes. Et que voulez-vous que soient deux mains jointes pour la prière si ensuite l’homme est voleur et adultère ? Et que sont deux yeux qui voulant faire les inspirés chavirent de tous côtés, si ensuite, finie l’heure de la comédie, ils se plaisent à regarder avidement la femme ou l’ennemi dans un désir de luxure ou d’homicide ? Et que voulez- vous que soit la langue qui sait siffler la chanson mensongère de la louange et séduire par ses paroles mielleuses alors qu’ensuite par derrière elle vous calomnie et est capable de se parjurer pour vous faire passer pour des gens méprisables ? Qu’est la langue qui fait de longues oraisons hypocrites et s’en va tuer aussitôt la réputation du prochain ou séduire sa bonne foi ? Elle est répugnante ! Répugnants sont les yeux et les mains qui mentent. Mais les actes de l’homme, les vrais actes, c’est-à-dire sa façon de se comporter en famille, dans le commerce, envers le prochain et les serviteurs, voilà ce qui témoigne : “Celui-ci est un serviteur du Seigneur”. Car les actions saintes sont le fruit d’une religion vraie.
Un bon arbre ne donne pas de mauvais fruits et un arbre mauvais ne donne pas de bons fruits [11]. Ces broussailles piquantes pourront-elles donner des raisins savoureux ? Et ces chardons encore plus piquants pourront-ils faire mûrir des figues délicieuses [12] ? Non, en vérité vous ne cueillerez sur les premières que quelques mûres peu agréables et ce sont des fruits immangeables que donneront ces fleurs épineuses tout en étant des fleurs.
L’homme qui n’est pas juste pourra inspirer le respect par son aspect, mais par cela uniquement. Même ce chardon plumeux semble une touffe de fils d’argent très fins que la rosée a orné de diamants. Mais si par inadvertance vous le touchez, vous voyez que cette touffe n’est qu’une masse de piquants qui vous font souffrir, nuisibles aux brebis. Aussi les bergers les arrachent de leurs pâturages et les jettent au feu allumé pendant la nuit pour que les graines n’échappent pas à la destruction. Juste mesure de prévoyance.
101> Moi, je ne vous dis pas : “Tuez les faux prophètes et les fidèles hypocrites” [13]. Au contraire je vous dis : “Laissez-en la charge à Dieu”. Mais je vous dis : “Faites attention, écartez-vous-en pour ne pas être empoisonnés par leurs sucs”.