Mardi 1er juin 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 12, 13-17
Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Mc 12,17
je te remercie, toi, ma très chère fille, de prendre l’engagement de rendre à Dieu la gloire…
Le livre du Ciel Tome 20, 26 octobre 1926
Après quoi je commençais ma ronde dans la Divine Volonté et en entrant dans l’Éden terrestre où Adam avait fait le premier acte de retrait de sa volonté de la Divine Volonté, je dis à mon doux Jésus : « Mon Amour, je veux annihiler ma volonté dans la tienne pour qu’elle ne puisse jamais avoir de vie et que ta Volonté puisse avoir la vie en toute chose et à jamais, afin de réparer le premier acte d’Adam et de rendre toute la gloire à ton Vouloir suprême comme si Adam ne s’en était jamais retiré. Oh ! combien je veux lui rendre l’honneur qu’il a perdu en faisant sa propre volonté et en rejetant la vôtre ! Et je veux faire cet acte autant de fois que toutes les créatures ont fait leur propre volonté – cause de tous les maux – et ont rejeté la vôtre, origine et source de tous les biens. Je prie par conséquent que le Royaume du Fiat suprême puisse venir bientôt afin que tous, depuis Adam jusqu’à toutes les
créatures qui ont fait leur propre volonté, puisse recevoir l’honneur et la gloire qu’elles ont perdus et que votre Volonté puisse recevoir le triomphe, la gloire et son accomplissement. » Je disais cela lorsque mon très grand Bien, Jésus, ému et touché, rendit présent devant moi mon premier père Adam et lui laissa dire lui-même, avec beaucoup d’amour : « Bienheureuse fille, finalement, mon Seigneur Dieu, après tant de siècles, a donné la lumière du jour à celle qui devait penser à me rendre l’honneur et la gloire que j’avais perdus, hélas, en faisant ma volonté. Combien je sens mon bonheur redoublé. Jusqu’à présent, personne n’avait pensé à me rendre cet honneur perdu. Je
remercie donc profondément Dieu de t’avoir donné le jour et je te remercie, toi, ma très chère fille, de prendre l’engagement de rendre à Dieu la gloire comme si sa Volonté n’avait jamais été offensée par moi, et à moi le grand honneur que le Royaume du Fiat suprême soit établi de nouveau parmi les générations humaines. Il est juste que je te donne la place qui m’avait été destinée comme première créature sortie des mains de notre Créateur. »

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Ils entrent à l’intérieur du Temple. Les soldats de l’Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.

Aussitôt, avant même que les gens n’arrivent et ne se groupent autour de Jésus, des séphorim, des docteurs d’Israël et des hérodiens s’approchent, le saluent avec un faux respect, et lui disent :

«Maître, nous savons que tu es sage et véridique, que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur toi, mais que tu désires seulement conduire les hommes au bien. Alors, dis‑nous : est‑il permis de payer le tribut à César, ou non ? Quel est ton avis ?»

Jésus porte sur eux l’un de ces regards d’une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond :

«Pourquoi me tentez‑vous hypocritement ? Certains parmi vous savent pourtant que l’on ne me trompe pas avec des honneurs affectés ! Mais montrez‑moi une pièce de monnaie utilisée pour s’acquitter du tribut.»

Ils lui en présentent une.

Il l’observe au recto et au verso et, la gardant sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l’index de sa main droite :

«De qui est cette image et que dit cette inscription ?

– C’est la figure de César et l’inscription porte son nom, le nom de Caius Tibère César, actuellement empereur de Rome.

– Dans ce cas, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»

Puis il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la lui avait prêtée.