De l’évangile de Jean 21, 15-19
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Jean 21,16
“Et toi, dis-moi que tu m’aimes…”
Tome 35, 9 août 1937
Mon envol se poursuit dans le divin Vouloir. Il m’attend avec tant d’amour qu’il me prend dans ses bras de lumière et me dit : Ma fille, je t’aime, je t’aime. Et toi, dis-moi que tu m’aimes pour que je puisse placer mon grand Je t’aime sur ton petit Je t’aime, l’étendre dans l’immensité de mon Fiat et faire que tous et toutes choses puissent t’aimer alors que tu m’aimes pour tous et toutes choses. Je suis l’Immensité et j’aime donner aux créatures pour en recevoir mon amour immense. Je donne et je reçois les harmonies, les diverses notes, la douceur et les sons enchanteurs et ravissants contenus dans mon amour. Lorsque ma Volonté aime, les cieux, le soleil, toute la Création, les anges et les saints, tous aiment avec moi. Ils attendent tous avec impatience le Je t’aime de Celui à qui ils destinaient leur Je t’aime. Ainsi, sur les ailes de ma Volonté, j’envoie à tous ton Je t’aime pour les payer en retour de l’amour qu’ils ont pour toi, uni à mon amour. Lorsqu’on aime, c’est pour être aimé en retour. Ne pas recevoir de l’amour en retour est la plus dure des souffrances, une souffrance qui fait délirer. C’est le clou qui transperce le plus et qui ne peut être enlevé que par le remède, le baume d’un retour d’amour.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Un silence. Puis Jésus, qui était resté un peu la tête penchée pour réfléchir, lève la tête et fixe son regard sur Pierre. Il le regarde avec son regard des heures de plus grand miracle et de plus grand commandement. Pierre en tressaille presque de peur et se rejette un peu en arrière… Mais Jésus, mettant une main sur l’épaule de Pierre, le retient de force et lui demande, en le tenant ainsi :
“Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Certainement, Seigneur ! Tu sais que je t’aime” répond Pierre avec assurance.
“Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Oui, mon Seigneur. Et tu sais que je t’aime.”
Sa voix est moins assurée, elle est même un peu étonnée par la répétition de cette question.
“Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Seigneur… Tu sais tout … Tu sais si moi je t’aime…”
La voix de Pierre tremble car s’il est sûr de son amour il a l’impression que Jésus n’en est pas sûr.
“Pais mes brebis. La triple profession d’amour a effacé la triple négation. Tu es entièrement pur, Simon de Jonas et Moi, le te dis : Prends le vêtement de Pontife et porte la Sainteté du Seigneur au milieu de mon troupeau. Ceins tes vêtements à ta ceinture et garde-les ceints jusqu’à ce que de Pasteur toi aussi tu deviendras agneau. En vérité je te dis que quand tu étais plus jeune tu te ceignais par toi-même et tu allais où tu voulais, mais quand tu auras vieilli tu étendras les mains et un autre te ceindra et te conduira là où tu ne voudrais pas. Maintenant pourtant c’est Moi qui te dis : “Ceins-toi et suis-moi sur ma propre voie”. Lève-toi et viens.”