De l’évangile de Mt 11, 25-30
Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.…Mt 11,27
Le Père céleste génère continuellement son Fils, et entre le Père et le Fils procède le Saint-Esprit.
Le livre du Ciel Tome 35, 23 août 1937
Ma fille, continue à écouter. Vois jusqu’où peut parvenir une âme qui vit dans ma Volonté : ma Volonté la rend consciente de toutes nos œuvres. Notre Être suprême maintient continuellement ses œuvres en action. Pour nous, le passé et l’avenir n’existent pas. Le Père céleste génère continuellement son Fils, et entre le Père et le Fils procède le Saint-Esprit.
Telle est la vie en nous-mêmes, qui comme le cœur et la respiration forme notre vie, générant et procédant continuellement. Autrement, il nous manquerait la vie de la même manière que la vie manquerait à la créature si son cœur ne battait pas et si elle ne respirait pas continuellement. Dans cette génération et procession continuelle, nous formons des joies, des bonheurs et des satisfactions immenses et si grandes que nous sommes incapables de les contenir en nous-mêmes. Elles débordent et forment la joie et le bonheur du
ciel tout entier. C’est de ces biens immenses produits par la génération continuelle du Verbe et par la procession du Saint-Esprit que sont sorties la somptuosité et la magnificence du moteur de la Création tout entière, la création de l’homme, la Conception de la Vierge immaculée et la descente du Verbe sur la terre. Tout cela et bien plus encore est toujours en action dans notre Être divin, en action comme le Père qui génère le Fils et la procession du Saint-Esprit.
Celle qui vit dans notre Volonté est spectatrice de ces prodiges divins. Elle se sent recevoir continuellement le Fils généré par le Père, et le Saint- Esprit qui toujours procède. Oh ! combien de joies, d’amour et de grâces elle reçoit. Elle nous donne la gloire que nous générons toujours dans notre Volonté et elle trouve la Création tout entière en action. Nous accordons de droit à cette créature tous les biens de la Création. Elle est la première glorificatrice de tout ce que nous avons créé. Elle trouve en action la Vierge conçue, ses mers d’amour, toute sa vie. La Vierge lui donne la possession de tout et cette créature prend tout en nous glorifiant pour le grand bien que nous avons fait lorsque nous avons créé cette céleste Créature. Elle trouve en action la descente du Verbe, sa naissance, ses pleurs, sa vie palpitante et aussi ses souffrances. Nous lui donnons la possession de tout et elle prend
tout. Elle nous glorifie et elle nous aime pour toutes les créatures et pour toutes choses. Dans notre Volonté, la créature peut dire : «Tout est à moi, et Dieu lui-même ainsi que la Divine Volonté.» Par conséquent, elle ressent le devoir de nous glorifier et de nous aimer en chaque chose et en chaque créature.
Il nous est impossible de ne pas donner à celle qui vit dans notre Volonté ce que nous avons fait et que nous continuons à faire. Notre amour ne le supporterait pas. Il nous ferait souffrir. D’autant plus que nous ne perdons rien en donnant. Au contraire, nous nous sentons plus glorifiés et ravis si la créature vit avec nous, consciente de toutes nos œuvres et les
possédant toutes. Pouvoir dire : «Tout ce qui est à nous est à toi » constitue notre plus grand bonheur. La désunion n’apporte jamais aucun bien : le « tien » et le « mien » brisent l’amour et produisent le malheur. Dans notre Volonté, la désunion n’existe pas, ni le « tien » et le « mien », car tout est en parfaite harmonie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
266.14 En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’approche du soir, s’écrie :
« Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »