“Alors Jésus leur dit: Ne craignez pas” Mathieu 28,10
Pourquoi crains-tu ? Cette peur vient de ta volonté humaine.
« Ma fille, pourquoi crains-tu ? Cette peur vient de ta volonté humaine. Ma Volonté exclut toute peur, elle est sûre d’elle-même et immuable ; elle est liée à toutes les choses créées et règne sur chacune d’elles. L’âme qui décide de se laisser posséder par ma Volonté et de vivre en elle est pareillement liée à toutes les choses créées et son appartenance à ma Volonté s’inscrit sur toutes les choses créées avec des caractères indélébiles. Jette un coup d’œil sur l’univers : ton nom et ta filiation vis-à-vis de ma Volonté sont écrits en caractères indélébiles dans les cieux, les étoiles, le soleil et tout. Comment serait-il donc possible que cette Mère éternelle et divine qu’est ma Volonté abandonne sa chère fille née d’elle et élevée avec tant d’amour ? Par conséquent, mets de côté toute peur si tu ne veux pas me faire de la peine. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre et restent là, combattues entre leur grand désir d’aller au tombeau et celui de courir chez Jeanne. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.
Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparaît devant une si incandescente splendeur.
Elles tombent à genoux, abasourdies. Mais l’ange leur parle avec douceur :
« N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle-ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez-vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit. »
Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :
« Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur ! » (…)