« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.’ Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Saint Marc (7,1-13)
« Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. […] Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? »
Le Livre du Ciel Tome 21, 26 mars 1927
« Ma fille, dans la Création, la Volonté qui décida de créer toutes choses était une. Il était juste que ma Volonté ait son règne et le développement de sa vie en chaque chose, puisqu’elle les avait créées. Lorsque l’homme s’est retiré de notre Volonté, il n’y avait plus une seule et unique Volonté qui régnait sur la terre, mais deux. Comme la volonté humaine est inférieure à la Divine Volonté, elle s’est privée de tous les biens du Fiat suprême et l’homme, en faisant sa propre volonté, a pris la place de la Divine Volonté et ce fut un très grand malheur. D’autant plus que cette volonté humaine avait été créée par la Divine Volonté pour qu’elle lui appartienne et puisse régner sur elle. Or en se retirant de notre Volonté, l’homme s’est rendu coupable du vol des droits divins, et les choses créées par le Fiat cessèrent de lui appartenir. Il lui fallait donc trouver un endroit extérieur à nos œuvres créatrices, mais c’était impossible. Cet endroit n’existe pas. Et comme il n’avait plus notre Volonté, il s’est servi des œuvres de notre Création pour vivre. Il s’est servi du soleil, de l’eau, des fruits de la terre, de tout le créé. Ce sont toutes des choses qu’il a volées. Ainsi, l’homme, en cessant de faire notre Volonté, est devenu le chapardeur de tous nos biens. Comme il était douloureux de voir que la Création allait servir tant de déserteurs, tant de créatures qui n’appartenaient pas au Divin Fiat. Et notre Volonté a perdu autant de places sur la terre que de créatures qui ne devaient pas vivre dans notre Royaume sous le règne de notre Volonté. C’est ce qui arrive dans une famille lorsqu’au lieu d’être sous le commandement du père, ce sont les enfants qui règnent et font la loi, et ils ne s’entendent même pas entre eux. Les uns commandent ceci, et les autres, autre chose. Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? Quelle confusion et quel désordre dans cette famille ! C’était même encore plus douloureux encore pour mon Fiat suprême de voir l’œuvre de ses mains créatrices soustraite à son règne par la créature qui, en faisant sa propre volonté opposée à la sienne, lui enlevait le droit de régner. Ma fille, ne pas faire ma Volonté est le mal qui comprend tous les maux, et l’effondrement de tous les biens. C’est la destruction du bonheur, de l’ordre, de la paix, et la grande perte de mon divin Royaume. »