« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés » Saint Marc (6,53-56)
« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés […] c’est ce dernier acte qui les a sauvées. »
Le Livre du Ciel Tome 20, 3 novembre 1926
« Ma fille, plus les âmes qui sont passées dans la vie future ont été soumises à ma Volonté et plus elles y ont accompli leurs actes, plus elles se sont constitué des voies pour recevoir des suffrages de la terre. Si elles ont accompli ma Volonté, formant ainsi des chemins de communication pour les biens présents dans l’Église et qui m’appartiennent, aucun de ces chemins ne manquera de leur apporter un soulagement, une prière, ou une diminution de peine. Les suffrages empruntent ces chemins royaux de ma Volonté pour apporter à chaque âme le mérite, le fruit et le capital qu’elle a formé pour elle-même dans ma Volonté. Par conséquent, sans ma Volonté, il n’y a pas de voies ni de moyens pour recevoir des suffrages. Même si les suffrages et tout ce que fait l’Église descendent toujours dans le Purgatoire, ils vont vers celles qui se sont formé des chemins. Pour les autres, celles qui n’ont pas fait ma Volonté, les voies sont fermées ou n’existent pas du tout ; et si ces âmes ont été sauvées, c’est parce qu’au moins au moment de la mort, elles ont reconnu le règne suprême de ma Volonté, qu’elles l’ont adorée et qu’elles s’y sont soumises – et c’est ce dernier acte qui les a sauvées ; autrement, elles n’auraient pas pu être sauvées. Pour l’âme qui a toujours fait ma Volonté, il n’y a pas de voies vers le Purgatoire – son chemin mène tout droit au Ciel. Et celle qui a reconnu ma Volonté et s’y est soumise, non pas toujours et en toutes choses, mais en grande part, elle a formé pour elle-même tant de voies et elle reçoit tellement que le Purgatoire l’envoie rapidement au Ciel. Tout comme les âmes pénitentes devaient former leurs voies pour recevoir des suffrages, les âmes pèlerines doivent faire ma Volonté pour former leurs voies et que leurs suffrages descendent au Purgatoire. Si elles forment des suffrages en étant loin de ma Volonté, comme il leur manque la communication avec ma Volonté qui seule unit et réunit, leurs suffrages ne trouveront pas de voies pour monter, leurs pieds pour marcher, leur force pour apporter un soulagement. Ce seront des suffrages sans vie parce qu’il leur manque la vie de ma Volonté qui seule a la vertu de donner vie à tous les biens. Plus l’âme possède ma Volonté, plus ses prières, ses œuvres, ses souffrances ont de la valeur, et elle peut ainsi apporter un soulagement à ces âmes blessées. Je mesure et donne de la valeur à tout ce que l’âme peut faire en fonction de ma Volonté qu’elle possède. Si ma Volonté court dans tous ses actes, la mesure que je prends est immense ; mieux encore, je cesse de mesurer et lui accorde tant de valeur que son poids ne peut être calculé. Par contre, pour l’âme qui n’accomplit guère ma Volonté, la mesure est faible et la valeur de peu d’importance. Et pour celle qui ne fait pas du tout ma Volonté, je n’ai ni mesure ni valeur à donner. Par conséquent, si elles n’ont pas de valeur, comment peuvent-elles apporter un soulagement à ces âmes qui, au Purgatoire, ne reconnaissent rien et ne peuvent rien recevoir, excepté ce que produit mon Fiat éternel. Mais sais-tu qui peut apporter tous les soulagements, la lumière qui purifie, l’amour qui transforme ? Celle qui possède la vie de ma Volonté en toutes choses et en qui elle domine triomphalement. Cette âme n’a même pas besoin de chemins, parce qu’en possédant ma Volonté, elle a droit à tous les chemins. Elle peut aller partout parce qu’elle possède en elle la voie royale de ma Volonté pour se rendre dans cette profonde prison et apporter à tous soulagements et libération. D’autant plus qu’en créant l’homme, nous lui avons donné notre Volonté en héritage spécial et que nous reconnaissons tout ce qu’il a fait dans les limites de l’héritage dont nous l’avons doté. Rien ne peut être reconnu ni autorisé à entrer dans le Ciel qui n’a pas été fait par les créatures, soit dans notre Volonté, ou tout au moins afin de l’accomplir. Comme la Création est sortie de notre Fiat éternel, notre Volonté, jalouse, n’autorise aucun acte à rentrer dans la Patrie céleste qui ne soit passé par son Fiat. Oh ! si tous savaient ce que signifie la Volonté de Dieu et comment toutes les œuvres, même celles qui semblent bonnes, mais sont vides de ma Volonté, sont des œuvres vides de lumière, vides de valeur, vides de vie ; et les œuvres sans lumière, sans valeur et sans vie n’entrent pas au Ciel. Oh ! comme ils seraient attentifs à faire ma Volonté en toute chose et à jamais ! »