« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité. » Saint Marc (1,21-28)
« On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité… […] Mon amour fait que je m’adapte à la capacité humaine de sorte que la créature peut faire sans difficulté ce que j’enseigne et que je veux. »
Le Livre du Ciel Tome 36, 6 mai 1938
« Ma bonne fille, il est extrêmement simple d’entrer dans ma Volonté parce que ton Jésus n’enseigne jamais des choses difficiles. Mon amour fait que je m’adapte à la capacité humaine de sorte que la créature peut faire sans difficulté ce que j’enseigne et ce que je veux. Tu dois savoir que pour que la créature entre dans mon Fiat, la première chose indispensable est de le vouloir, de le désirer avec fermeté, de vouloir vivre en lui. Deuxièmement, lorsque ce premier pas est franchi, ma Divine Volonté entoure la créature de lumière et d’une telle attirance (pour la Divine Volonté) que la créature perd le désir de faire sa propre volonté parce qu’après ce pas, elle s’est sentie souveraine et la nuit de ses passions, de ses faiblesses et de ses misères s’est changée en jour, en force divine. Par conséquent, elle ressent le besoin extrême de faire un second pas, qui en appelle un troisième, un quatrième, un cinquième, etc. Ces pas sont des pas de lumière qui embellissent la créature, la sanctifient, la rendent heureuse, la dirigent et la font participer à la ressemblance de son Créateur, si bien que la créature n’éprouve pas seulement le besoin extrême de vivre dans mon Vouloir, mais ressent aussi mon Vouloir comme sa propre vie dont elle ne peut se séparer. Vois-tu alors combien c’est facile ? Mais il est nécessaire de le vouloir. Lorsque la créature veut rentrer dans mon Fiat, ma bonté paternelle orne cette volonté de grâce, d’amour et de bonté. Et comme c’est ce que je veux moi aussi, j’ajoute ce qui est à moi et, si nécessaire, j’y mets ma propre vie pour lui donner toute l’aide et tous les moyens, et ma vie contre la sienne pour la faire vivre dans mon divin Vouloir. Je ne m’épargne rien lorsqu’il s’agit de faire vivre la créature dans mon Vouloir. Ma fille, notre amour est si grand que nous établissons divers niveaux de sainteté et divers moyens de sainteté et de beauté pour orner l’âme dans notre Divine Volonté. Nous les faisons distinctes les unes des autres ; distinctes en beauté, en sainteté, en amour, toutes belles mais distinctes entre elles. Certaines resteront dans la mer de lumière pour jouir des biens que possède ma Volonté. D’autres resteront sous l’action de ma lumière opérante. Ce seront les plus belles. Nous mettrons en jeu tout notre art créateur, notre art opérant. En trouvant la créature dans notre Vouloir, nous pouvons faire tout ce que nous voulons. La créature se prêtera à recevoir notre puissance créatrice. Et nous créerons avec délice de nouvelles beautés, une sainteté encore inconnue, et un amour jamais encore donné aux créatures – parce que la créature n’avait pas encore en elle la vie, la lumière et la force de notre Vouloir pour être capable de le recevoir. Nous entendrons dans la créature notre écho, la force génératrice qui toujours génère l’amour, la gloire, et la répétition continuelle de nos actes et de notre vie. La vie de notre Fiat est exactement cela : générer. Et là où règne la vie de notre Fiat, il génère continuellement, sans jamais s’arrêter. Il génère en nous et conserve la vertu génératrice de la sacrosainte Trinité. Il génère de la créature où il règne, et génère notre image d’amour et de sainteté. Nous avons donc encore beaucoup de travail à faire dans la Création. Nous devons reproduire nos actes et nos œuvres qui serviront de plus bel ornement à notre céleste Patrie. »