Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle […] Luc 1, 57-66
Le livre du Ciel: Tome 6 – 15 août 1904
«Ma fille, pourquoi cette mélancolie?
Ne sais-tu pas que la mélancolie est pour l’âme ce que l’hiver est pour la plante?
L’hiver dépouille la plante de son feuillage et l’empêche de produire des fleurs et des fruits.
Et si l’allégresse et la chaleur du printemps ne venaient pas,
la pauvre plante resterait stérile et finirait par sécher.
Il en va ainsi pour la mélancolie de l’âme. La mélancolie dépouille l’âme de la fraîcheur divine
– qui, comme la pluie, fait reverdir toutes les vertus. La mélancolie rend l’âme incapable de faire le bien . Et, si elle le fait, elle le fait plus par nécessité que par vertu. La mélancolie empêche l’âme de croître dans la grâce, Et si l’âme n’est pas secouée par une sainte allégresse,
– qui est comme la pluie printanière
– qui relance rapidement la plante dans son développement,
elle finit par sécher. »
Pendant qu’Il disait cela, j’ai vu à la vitesse de l’éclair
– toute l’Église,
– les guerres que doivent affronter les religieux, et
– les guerres dans la société.
Il semblait y avoir un tumulte général.
Il semblait que le Saint-Père disposait de très peu de personnes religieuses pour ramener le bon ordre- dans l’Église, chez les prêtres et autres, – de même que dans la société.