« Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes. » Saint Luc (19, 11-28)
« Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes […] c’est par l’épreuve que l’homme acquiert le sceau de fidélité qui lui donne le droit de recevoir les biens que Dieu a établi de lui donner dans l’état auquel l’âme a été appelée par lui. »
Le Livre du Ciel Tome 24, 1 er avril 1928
« Ma fille, il ne peut en effet y avoir de certitude sans mise à l’épreuve, et lorsque l’âme réussit cette épreuve, elle reçoit la confirmation de mes desseins avec tout ce qui lui est nécessaire et qui lui convient pour vivre dans l’état où je l’ai appelée. C’est pourquoi j’ai voulu mettre Adam à l’épreuve – afin de confirmer son heureux état et son droit de domination sur toute la Création ; et comme il n’a pas été fidèle dans l’épreuve, il est juste qu’il n’ait pas pu recevoir la confirmation des biens que le Créateur voulait lui donner. De fait, c’est par l’épreuve que l’homme acquiert le sceau de fidélité qui lui donne le droit de recevoir les biens que Dieu a établi de lui donner dans l’état auquel l’âme a été appelée par lui. On peut dire que celui qui n’a pas été mis à l’épreuve n’a aucune valeur – ni devant Dieu ni devant les hommes ni devant lui-même. Dieu ne peut pas faire confiance à l’homme sans l’éprouver, et l’homme lui-même ne sait pas qu’elle est sa propre force. Si Adam avait réussi dans cette épreuve, toutes les générations humaines auraient été confirmées dans leur état de bonheur et de royauté. Moi-même, de la même manière, aimant ces enfants de ma Divine Volonté d’un amour tout spécial, j’ai voulu passer cette épreuve pour tous dans mon Humanité, en leur réservant comme seule épreuve de ne jamais leur permettre de faire leur volonté, mais uniquement et toujours ma Volonté, afin de reconfirmer pour eux tous les biens nécessaires pour vivre dans le Royaume de mon divin Fiat. Je leur ai ainsi fermé toutes les portes de sortie ; je les ai ointes d’une force invincible, de sorte que rien d’autre ne pourra franchir les très hautes barrières de mon Royaume. En fait, lorsque je commande que quelque chose ne devrait pas être fait, c’est une porte que je laisse par laquelle la volonté humaine peut trouver une sortie ; c’est une occasion qui reste toujours à la créature, et qui lui permet de sortir de ma Volonté. Mais lorsque je dis « Hors d’ici, il n’y a pas de sortie », toutes les portes restent fermées, sa faiblesse est réconfortée, et la seule chose qui reste à la créature, c’est la décision d’entrer pour ne jamais en sortir – ou de ne pas entrer du tout. Par conséquent, pour vivre dans le Royaume de ma Volonté, il n’y aura que la décision à prendre – c’est la décision qui produira l’acte accompli. N’est-ce pas ce que je fais avec toi ? Est-ce que je ne crie pas constamment des profondeurs de ton cœur « Que rien n’entre ici que ma seule Volonté » ? Centre de vie, avec sa force omnipotente et son éblouissante lumière, ma Volonté garde toutes choses à l’extérieur de toi, elle fait couler dans tous tes actes son mouvement primordial de vie, elle domine et règne en reine. »