« Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.» Saint Luc (17, 26-37)
« Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. […] Ce qui est humain ne rentre pas dans le divin Vouloir ou dans l’éternité et, pour entrer, ce qui est humain doit perdre sa vie afin de réacquérir la vie des œuvres de Dieu lui-même.»
Le Livre du Ciel Tome 31, 6 novembre 1932
« Tu dois savoir que pour quiconque travaille dans ma Divine Volonté, ses œuvres, ses actes et son adoration pour Dieu sont accomplis et formés dans l’éternité parce que ma Divine Volonté est éternelle. Et tout ce qui peut être fait en elle ne sort pas de l’éternité et reste confirmé comme des œuvres, des adorations et de l’amour divins et éternels. On peut dire que ce sont des œuvres de la créature transfusées en Dieu et dans lesquelles Dieu lui-même a opéré. Ce qui est humain ne rentre pas dans le divin Vouloir ou dans l’éternité et, pour entrer, ce qui est humain doit perdre sa vie afin de réacquérir la vie des œuvres de Dieu lui-même. Par conséquent, celui qui vit dans notre Vouloir en vient à être vu par nous, non dans le temps, mais dans l’éternité ; et pour notre cortège et notre honneur, ses actes doivent être nos actes, son amour notre amour. Nous sentons que la créature vient dans notre Vouloir nous donner une occasion de nous permettre d’agir et de lui donner notre amour afin que nous soyons aimés avec notre propre amour. Tout doit être nôtre, et tout ce que fait la créature doit être imprégné de l’image de son Créateur. Par contre, celle qui œuvre en dehors de ma Divine Volonté opère dans le temps et tout ce qui est fait dans le temps, ce sont des œuvres sans confirmation, ou plutôt qui doivent attendre le jugement pour être confirmées ou condamnées, ou purifiées par le feu du Purgatoire. Elles sont considérées comme des œuvres de la créature où pourrait manquer la plénitude de la sainteté, de l’amour, et de la valeur infinie. C’est tout le contraire pour qui œuvre dans notre Volonté : comme ce sont nos actes, tous possèdent la plénitude de sainteté, d’amour, de beauté, de grâce, de lumière et de valeur infinie. Il y a une telle distance entre les uns et les autres que si tous le comprenaient, oh ! combien ils seraient attentifs à vivre dans notre Vouloir afin de rester exempts de tout acte humain et remplis de l’acte opérant d’une Divine Volonté. Par conséquent, sois attentive et ne fais rien qui ne soit imprégné et vidé par la lumière de ma Volonté, et tu me rendras immensément heureux en me permettant d’agir en Dieu que je suis.»