Alors que le péché blesse l’âme et lui donne la mort,
le sacrement de la confession lui redonne vie, guérit ses blessures, redonne vigueur à ses vertus et cela, plus ou moins, selon ses dispositions.
C’est ainsi que travaille ce sacrement.
Alors que je me trouvais dans mon état habituel,
je me suis sentie quitter mon corps et j’ai trouvé mon adorable Jésus.
Mais, oh! Comme je me suis vue remplie de péchés en sa présence!
Intérieurement, j’ai senti un désir très fort de me confesser à Notre-Seigneur.
Ainsi, me tournant vers lui, j’ai commencé à lui dire mes péchés. Il m’écoutait.
Quand j’eus fini, Il se tourna vers moi avec un air plein d’affliction et Il me dit:
«Ma fille,
s’il est grave, le péché est un poison et une étreinte mortelle pour l’âme.
Non seulement pour l’âme, mais aussi pour toutes les vertus qui s’y trouvent.
S’il est véniel, c’est une étreinte
-qui blesse et
-qui rend l’âme faible et malade
ainsi que les vertus qui s’y trouvent.
Quel venin mortel est le péché!
Seul, il peut blesser l’âme et lui donner la mort!
Rien d’autre ne peut nuire à l’âme.
Rien d’autre ne peut la rendre laide et haïssable devant Moi.
Seulement le péché.»
Comme Il disait cela, j’ai compris la laideur du péché.
J’ai ressenti une telle douleur que je ne sais pas comment l’exprimer.
Jésus, me voyant toute torturée par la douleur,
leva sa Main droite et prononça les paroles de l’absolution.
Et Il ajouta:
«Le péché blesse l’âme et lui donne la mort.
Le sacrement de la confession
-lui redonne vie,
-guérit ses blessures,
-redonne vigueur à ses vertus et
cela, plus ou moins, selon ses dispositions.
C’est ainsi que travaille ce sacrement.»