La Vierge Marie :
Je continuais de demeurer dans la grotte de Bethléem avec Jésus et ce cher saint Joseph. Comme nous étions heureux !
Par la Présence du divin Enfant et par la Divine Volonté opérant en nous, cette petite grotte était comme un paradis.
Il est vrai que les souffrances et les larmes ne manquaient pas
Mais, en comparaison des mers de joie, de félicité et de lumière que la Divine Volonté répandait à travers nos actes, ces souffrances et ces larmes n’étaient que des gouttes tombant dans ces mers. La présence charmante et aimable de mon Fils était le plus grand bonheur.
Maintenant, chère fille, tu dois savoir que
le huitième jour après la venue au monde du céleste Bébé,
la Divine Volonté sonna l’heure de la souffrance en nous demandant de le faire circoncire. C’était une coupure très douloureuse à laquelle il allait être soumis.
C’était la loi de ce temps-là que tous les premiers-nés devaient être circoncis.
On peut appeler cette loi, la loi du péché.
Mais mon Fils était innocent et sa loi était la loi de l’Amour.
En dépit de cela, puisqu’Il était venu embrasser non pas l’homme roi, mais l’homme dégradé pour devenir son frère et l’élever, Il voulut s’abaisser lui-même en se soumettant à cette loi.
Ma fille, saint Joseph et moi, nous tremblions de douleur.
Cependant, sans hésiter, nous avons appelé le ministre et l’Enfant Jésus fut circoncis par cette coupure douloureuse.
À cette souffrance cruelle, Bébé Jésus pleura et se jeta dans mes bras en me demandant de l’aide. Saint Joseph et moi, nous mélangions nos larmes avec les siennes.
Nous avons cueilli le premier sang que Jésus venait de verser par amour pour les créatures .
Nous avons donné à l’enfant le nom de Jésus, ce nom puissant
qui fera trembler le Ciel et la terre, et même l’enfer, et
qui deviendra un baume de guérison pour chaque cœur.
Mon cher Fils s’est soumis à cette coupure pour guérir
-la profonde coupure faite à l’homme par la volonté humaine, ainsi que
-les blessures résultant de la multitude des péchés que le venin de la volonté humaine produit dans les créatures.
Chaque acte fait avec sa volonté humaine est
-une coupure qu’on s’inflige,
-une plaie qui s’ouvre.
Le céleste Bébé, par sa coupure douloureuse,
a préparé le remède pour la guérison de toutes les blessures des créatures.
Luisa Piccarreta