En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Commentaire du père Jean-Jacques:
« Une femme nommée Marthe le reçut ».
Dieu visite les hommes pour les bénir, comme « il apparut à Abraham assis à « l’entrée de sa tente » (1° lecture). Il sera chez lui, dans notre demeure, si nous accueillons sa présence. Il vient chercher la consolation des cœurs qui l’attendent pour se reposer en Lui.
« Marie, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole »
Ce n’est pas une invitation à la passivité ; c’est au contraire l’attitude active du disciple qui attend la parole de son maître. Écouter sa parole, la méditer pour mieux comprendre ma vie ; ce n’est pas une proposition pieuse, mais une nécessité et un besoin pour aimer Dieu et les hommes, dans ce monde.
« Tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses »
Il faut parfois se laisser corriger quand Dieu parle à nos cœurs. Se laisser reprendre et trouver l’attitude qui convient, celle que Dieu nous donne.
« Une seule chose est nécessaire »
« La connaissance de sa gloire » dit Paul. Mieux le connaître et le recevoir à chaque Eucharistie, c’est le but de notre vie chrétienne.
Ne laissons pas la lassitude du quotidien nous envahir.
Père Jean-Jacques Duten