RÉVÉLATION DE LA PASSION À LUISA PICCARRETA
Jésus, mort, est transpercé par la lance. Sa déposition de la Croix.
La mort est quelque chose de grand, de sublime!
« …..j’ai dédié six heures de ma Passion pour aider les hommes à bien mourir:
-les trois dans le Jardin pour les aider pendant leur agonie et
-les trois sur la croix pour les aider à leur tout dernier soupir.
En conséquence, tous ne devraient-ils pas regarder la mort avec le sourire, tout particulièrement ceux qui m’aiment et essaient de se sacrifier sur ma propre croix?
«Vois-tu combien la mort est belle et combien les choses ont changé?
Pendant ma vie, je fus méprisé et mes miracles mêmes n’eurent pas les effets de ma mort. Jusque sur la croix j’ai subi des insultes
Mais, dès que j’expirai, ma mort eut la puissance de changer les choses:
tous se frappèrent la poitrine en me reconnaissant comme le Fils de Dieu.
Mes disciples prirent courage;
Certains qui s’étaient tenus cachés s’enhardirent, réclamèrent mon corps et
me donnèrent une sépulture honorable.
À l’unisson, le Ciel et la terre confessèrent que j’étais le Fils de Dieu.
«La mort est quelque chose de grand, de sublime!
Les choses se passent ainsi pour mes propres enfants:
durant leur vie, ils sont méprisés, opprimés.
Leurs vertus qui, comme la lumière, devraient briller aux yeux de ceux qui les entourent,
restent à demi-volées.
Leur héroïsme dans la souffrance, leur abnégation et leur zèle pour les âmes projettent à la fois de la lumière et des doutes chez les personnes qui les entourent.
Et c’est moi-même qui permets cela afin que soit préservée la vertu de mes chers enfants .
Mais, dès qu’ils meurent, comme ces voiles ne sont plus nécessaires, je les retire.
Et les doutes deviennent des certitudes, la lumière se fait pleine et fait apprécier leur héroïsme.
On commence alors à tout estimer en eux, même les plus petites choses.
Par conséquent, ce qui ne peut être fait durant la vie, la mort y supplée.
«C’est ainsi que les choses se passent ici-bas, mais ce qui arrive là-haut est vraiment surprenant et digne de l’envie de tous les mortels.»
LDC 9 -4 juillet 191
GETSEMANI chanté par Élisabeth Charon