RÉVÉLATION DE LA PASSION À LUISA PICCARRETA
Troisième Heure d’Agonie sur la Croix. La Mort de Jésus.
L’agonie dans le Jardin visait spécialement à aider les agonisants et
l’agonie sur la croix à les aider à leur tout dernier souffle.
«Ma fille, j’ai voulu souffrir l’agonie au Jardin
pour aider spécialement les mourants à bien mourir.
Vois comment cette agonie correspond bien à l’agonie des chrétiens:
lassitude, tristesse, angoisse et sueurs de sang.
Je ressentais la mort de tous et de chacun
comme si je mourais réellement pour chacun en particulier.
Ainsi, j’ai ressenti les lassitudes, les tristesses et les angoisses de chacun
Par mes souffrances, je leur offrais de l’aide, du réconfort et de l’espoir.
En ressentant la mort de chacun,
je leur obtenais la grâce
-de mourir en moi, comme si leur souffle et le mien ne faisaient qu’un, et
-d’être immédiatement béatifiés par ma Divinité.
«Si j’ai subi mon agonie dans le Jardin plus particulièrement pour les mourants,
mon agonie sur la croix fut pour aider ceux-ci
-à leur tout dernier moment,
-à leur dernier souffle.
Ce furent deux agonies différentes:
-mon agonie dans le Jardin fut pleine de tristesse, de peur, d’anxiété et de frayeur, alors que
-mon agonie sur la croix fut remplie de paix et de calme imperturbable.
Si j’ai alors crié sitio – j’ai soif-.
Il s’agissait de la soif extrême que je ressentais
en souhaitant que tous exhalent leur dernier souffle dans le mien.
En voyant que plusieurs allaient passer outre à ce désir,
dans un profond chagrin, j’ai crié sitio.
Ce sitio continue encore à se faire entendre
à tous et à chacun
comme une cloche à la porte de leur cœur:
“J’ai soif de toi, ô âme.
De grâce, ne sors jamais de moi, mais entre en moi et expire avec moi.”
«Ainsi, j’ai dédié six heures de ma Passion pour aider les hommes à bien mourir:
– les trois dans le Jardin pour les aider pendant leur agonie et
– les trois sur la croix pour les aider au moment de leur tout dernier soupir.
En conséquence, tous ne devraient-ils pas regarder la mort avec le sourire,
tout particulièrement ceux qui m’aiment et essaient de se sacrifier sur ma propre croix?
«Vois-tu combien la mort est belle et combien les choses ont changé?
«La mort est quelque chose de grand, de sublime!
LDC 9 – 4 juillet 1910
GETSEMANI chanté par Élisabeth Charon