LES 24H DE LA PASSION DU CHRIST-16ÈME HEURE - Missionnaires de la Divine Volonté

RÉVÉLATION DE LA PASSION À LUISA PICCARRETA

Jésus retourne chez Pilate.  Barabbas est libéré. Jésus est flagellé
 
Mon corps torturé est l’image de l’homme quand il pèche.
Je me suis dépouillé de tout pour tout donner à l’homme.                    
 LDC 14  – 9 février 1922

J’étais l’homme le plus splendide .
Pour redonner à l’homme sa beauté, mon Humanité a pris l’apparence la plus laide.

«Regarde-moi, vois comme je suis horrible.
Les fouets m’ont enlevé ma chair et ma peau, et m’ont rendu méconnaissable.

Le péché
-non seulement enlève à l’homme sa beauté,
-mais lui inflige des blessures profondes infectées par la gangrène,
laquelle corrode sa personnalité profonde et consume son essence vitale.

Pour atteindre la profondeur de ses blessures,
ma chair a été arrachée, de telle sorte que tout mon corps n’est devenu qu’une seule plaie.

En versant des rivières de sang,
j’ai fait couler mon essence vitale dans l’âme de l’homme pour lui redonner vie.

Si je n’avais pas eu avec moi ma Divinité,  qui est la source ultime de la vie,
je serais mort dès le début de ma Passion.

La prière dans ma Volonté est nécessaire.                                   
LDC  17- 1er juillet 1924                                                                                                                                                           
«Mon Père, je t’offre mon Sang.

Oh! laisse-le
couvrir les intelligences des créatures,
-éloigner d’elles les pensées mauvaises et
-apaiser le feu de leurs passions
afin que leur intelligence devienne sainte.

Que ce Sang couvre leurs yeux de telle sorte
-qu’elles ne se laissent pas séduire par les plaisirs mauvais et
-qu’elles ne soient pas salies par la boue terrestre.

Que ce Sang remplisse leur bouche et rende leurs lèvres incapables de proférer
des blasphèmes, des imprécations et toute autre parole mauvaise.

Mon Père, que ce Sang couvre leurs mains,
afin que les actions mauvaises leur deviennent insupportables!

Que ce Sang circule dans notre Volonté éternelle pour ensuite
-couvrir toutes les créatures et
-les protéger devant les droits de notre justice.»

Je voulus être dévêtu afin de souffrir et de réparer pour la nudité de l’homme privé du vêtement royal de ma Volonté.
                                                  LDC16 – 14 janvier 1924

 

«Ma fille, veux-tu savoir pourquoi j’étais dévêtu lorsqu’on me flagella?

Dans chaque mystère de ma Passion,
je m’occupais
– d’abord de réparer la séparation entre la volonté humaine et la Volonté Divine et,
– ensuite, de réparer les offenses découlant de cette séparation.

«Avant sa chute, notre Volonté était tout pour lui: en elle, il trouvait tout.
Il était juste que,
-étant sorti de notre Volonté et
-vivant en elle comme notre tendre enfant,
notre Volonté satisfasse tous ses besoins.

Par contre, en voulant vivre dans sa propre volonté, il eut besoin de tout.
Car la volonté humaine n’avait pas la capacité de pourvoir à tous ses  besoins.
Elle ne contient pas en elle la fontaine du bien.

Ainsi, il fut forcé de se procurer les choses nécessaires à sa vie à travers des tribulations.

Vois-tu ce que signifie ne pas être uni à notre Volonté?

Oh! si tous savaient cela,
ils n’auraient qu’un désir: que notre Volonté vienne régner sur la terre.

**L’homme
-se sentit gêné de sa nudité et fut sujet à toutes sortes de misères naturelles,
parce qu’il avait perdu l’enchantement de ma Volonté.

Même si ce fut son âme qui fit le mal et non pas son corps,
-ce dernier fut indirectement complice de sa volonté malade et
-il  resta comme profané par elle.

Les deux, son âme et son corps, subirent la douleur du mal commis.

**Je pleurai sur la nudité de l’homme et j’offris ma nudité au Père Céleste
pour que l’homme puisse être vêtu de nouveau avec le vêtement royal de ma Volonté.

Et comme rançon, afin que cela ne me soit pas refusé,
         j’offris mon Sang, ma Chair déchirée en lambeaux.

Et je me laissai déshabiller
-non seulement de mes vêtements,
-mais aussi de ma peau.

Je versai tellement de sang dans ce mystère
– dans aucun autre j’en ai versé autant
assez pour couvrir l’homme d’un second vêtement, un vêtement de sang,
– pour le réchauffer, le nettoyer et
– pour le disposer à recevoir le vêtement royal de ma Volonté.»

La scène la plus humiliante de ma Passion était : être habillé et traité comme un fou.
Cela fit de moi un jouet, une diversion pour les Juifs.                              
LDC 14 – 1er avril 1922

 

«Ma fille, ce fut la scène la plus humiliante de ma Passion: être habillé et traité comme un fou. Cela fit de moi un jouet, une diversion pour les Juifs.

Mon infinie sagesse ne pouvait être soumise à une plus grande humiliation.
Mais il était nécessaire que moi, le Fils de Dieu, je subisse cette souffrance.

Le péché rend l’homme fou.
Il n’y a pas de plus grande insanité.

De roi qu’il est,
il le transforme  en un esclave et un jouet des plus vilaines passions
qui le tyrannisent encore plus que s’il était un dément.

Ces passions,
selon leurs propres caprices et fantaisies,
– le lancent dans la fange et
– le couvrent de ce qu’il y a de plus abject.

Oh! que le péché est affreux!

L’homme ne peut jamais être autorisé
à se présenter devant la Majesté Suprême en état de péché.
J’ai voulu subir un tel châtiment pour implorer que l’homme quitte cet état d’insanité.

J’ai offert à mon Père céleste mes souffrances
en échange des punitions que l’homme méritait pour ses insanités.

Chaque souffrance que j’ai subie était l’écho des souffrances que les créatures méritent.