4ème DIMANCHE DE PÂQUES. Année A - Missionnaires de la Divine Volonté

Évangile (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

Commentaire du père jean-Jacques:

 

 « Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis ».
Combien de fois, nous nous sommes égarés en suivant une personne, ou une idée. Nous y avons cru un moment, et finalement c’est l’échec…
 Il s’ensuit alors la douloureuse déception de la confiance blessée et l’amer regret de s’être trompé.
Mais le Christ se présente comme le berger en qui nous pouvons mettre notre espérance. Il est Celui « qui nous conduit par le bon (juste) chemin » dit le psaume 22. Tout cela nous le savons, nous le croyons, et nous le répétons chaque dimanche à la messe. Mais la réalité de nos vies assombrit quelque peu ce paysage presque parfait. Les incohérences de l’existence, mais surtout notre nature humaine livrée à elle-même, nous tirent vers le bas. La routine fatigue, la paix disparait trop vite, L’humeur décline, La patience s’affaiblit et le désespoir nous guette.
Nous ne pouvons pas nous appuyer seulement sur nous-même.
 
Que devons-nous faire ?  (2ième lecture) , se tourner vers le Christ, dit Pierre, recevoir son amour qui pardonne et le don du Saint-Esprit, promesse du Père.
De retour chez nous, « nous habiterons la maison du Seigneur » en reconnaissant le vrai berger capable de nous conduire.
 Il est un pasteur qui nous connaît. C’est-à-dire qui nous aime en nous accueillant comme nous sommes.
  • Un pasteur qui marche devant. C’est le signe du chef bienveillant et fort qui est prêt à affronter les dangers de la route pour son équipe.
  • Un pasteur qui propose « une vie abondante« c’est-à-dire Sa Vie qui es la vie divine promise depuis les origines, mais qui n’est pas accueillie par les hommes.
 
Ouvrons nos cœurs pour recevoir Celui qui frappe à la porte et vient apporter la consolation et la paix.
 
 
     Père Jean-Jacques Duten